L’agriculture, championne du semis direct

Alors que le salon de l’agriculture argentin s’apprête à ouvrir ses portes, l’ONG Aapresid dévoile son programme visant à retracer le développement fulgurant de la technique de semis direct, dans un pays où l’agriculture durable est un défi majeur.

Par GVadmin Publié le 6 mars 2010 à 14 h 10

Alors que le salon de l’agriculture argentin s’apprête à ouvrir ses portes, l’ONG Aapresid dévoile son programme visant à retracer le développement fulgurant de la technique de semis direct, dans un pays où l’agriculture durable est un défi majeur.


Aapresid (aapresid.org.ar) est une association argentine qui regroupe des agriculteurs soucieux de préserver leur principale ressource : le sol.

Lors de l’Expoagro, le salon de l’agriculture argentin, elle mettra en place un parcours didactique visant à expliquer la naissance, la progression et les perspectives d’un modèle de production qui vise à produire plus en consommant moins de ressources : le semis direct.

Cette technique consiste à ne pas labourer au moment de semer, afin de respecter le plus possible la vie des sols. Elle a su réunir deux objectifs qui semblaient inconciliables : la maximisation des rendements, et la préservation de la fertilité des terres.

Elle s’est généralisée à une vitesse incroyable, et concerne à l’heure actuelle 70% de l'agriculture argentine, dix fois plus que dans le reste du monde.

Pendant vingt ans, l’Aapresid s’est consacrée à la promotion et à l’amélioration de ce système productif, et c’est grâce à elle qu’il est aujourd’hui appliqué à grande échelle, faisant de l’Argentine une référence mondiale en matière de gestion durable des sols, dans un contexte où la production alimentaire et énergétique est plus que jamais essentielle.

L’aboutissement de ce travail, c’est l’agriculture certifiée : un système de gestion de la qualité des processus de production à travers l’application du semis direct. Elle permet d’utiliser plus efficacement les ressources et répond à une demande mondiale croissante de produits plus écologiques.

Le semis direct permet en effet d’augmenter la quantité de carbone stockée dans le sol, d’économiser 40% de combustible grâce à l’absence de labour, et de réduire de 70% l’évaporation et donc les besoins en eau, grâce à la couverture végétale.

Surtout, le semis direct réduit l’érosion de 90% par rapport au système de labour conventionnel, permettant la préservation des terres arables.

Grâce à ce nouveau mode de production certifié, l’Argentine se place au premier plan au niveau de l’agriculture durable et compte fournir bien plus que des matières premières à ses clients ; elle dispose en effet d’une production de matériel et d’intrants, d’un savoir-faire et d’une technologie liés à ce mode de production qui sont en mesure de générer de l’activité économique à l’échelle du pays.

Source : clarin.com

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