Le 27 mars, la Chine a comme le reste du monde organisé son heure pour la planète. A Shenzhen, village de pêcheurs devenu mégalopole aux portes de Hong-Kong et symbole de l’ouverture économique, une troupe de théâtre d’ombres chinoises …
A Shenzhen, des ombres chinoises au service du développement durable
Par GVadmin
Modifié le 10 avril 2012 à 10 h 19
Le 27 mars, la Chine a comme le reste du monde organisé son heure pour la planète. A Shenzhen, village de pêcheurs devenu mégalopole aux portes de Hong-Kong et symbole de l’ouverture économique, une troupe de théâtre d’ombres chinoises a profité de l’heure d’obscurité pour diffuser les idées de développement durable au travers de cet art traditionnel chinois.
Cai Jinsun est le responsable d’une association de théâtre d’ombres chinoises. Quand il a entendu parler du mouvement "une heure pour la planète", il a pensé à créer un spectacle sur le thème du développement durable.La protection de notre culture traditionnelle passe avant tout par la protection de notre planète. Nous espérons promouvoir les idées de développement durable en utilisant les arts traditionnels chinois.
Parmi d’autres spectacles sans lumière ni apparats, la troupe "Chaosu" a enthousiasmé les spectateurs. L’art populaire du théâtre d’ombres chinoises que le spectateur occidental peut découvrir dans le film Vivre ! de Zhang Yimou, se perd dans la transition vers la modernité que la Chine vit actuellement. Les spectateurs qui ont connu la période d’avant les réformes se sont rappelés au souvenir de ce spectacle hors du commun. Et s’ils ont aimé la pièce, ils ont aussi compris le message convoyé.
Yu Xin, résidente du quartier, a ainsi apprécié d’assister avec sa famille au spectacle de M. Cai. Au sortir de la représentation, elle confie spontanément :
économiser les matières premières et l’énergie ce n’est pas simplement l’affaire d’une heure, on voit aujourd’hui avec la sécheresse qui frappe le sud-ouest du pays la gravité des problèmes climatiques. On devrait penser à chaque instant à la protection de l’environnement.
Souhaitons que la prise de conscience soit générale !