pessimisme ambiant à l’évocation du sommet de Mexico 2010

Avec la certitude de la montée du niveau de la mer, les petits pays insulaires se sentent plus menacés que jamais et ne croient pas encore à un accord possible avec les pays décideurs.

Par GVadmin Modifié le 21 septembre 2012 à 16 h 29
Avec la certitude de la montée du niveau de la mer, les petits pays insulaires se sentent plus menacés que jamais et ne croient pas encore à un accord possible avec les pays décideurs.

Lors d’une conférence régionale à Taipei, le Premier Ministre des Tuvalu, Apisai Ielemia, a émis des doutes sur la possibilité d’un accord mondial sur le réchauffement climatique, car les choses vont trop lentement.

Après l’échec de Copenhague l’an dernier, Apisai Ielemia presse les négociateurs de réfléchir dès à présent à cet accord. Bien qu’il ait attiré l’attention à Copenhague en tirant la sonnette d’alarme sur la situation des Tuvalu, menacées d’être englouties, le Premier Ministre reste très critique à l’égard du sommet.

Selon lui, cet accord ne répondait qu’aux souhaits des grandes puissances et promettait une fin encore plus rapide pour les petits pays insulaires. Il a d’ailleurs réaffirmé qu’il ne signerait rien de semblable, refusant de rentrer dans le jeu de pressions exercé par les plus grands.

A l’issue de la conférence de Taipei, Taïwan a promis son aide pour faire face à la montée des eaux, avec l’intervention d’experts de l’environnement. La construction d’une barrière marine empêchant l’érosion des sols serait une des premières mesures à prendre.

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