l’université se met au vert

L’UIBE (University of International Business and Economics) de Pékin se rêve en “Suisse des universités chinoises” et veut devenir la référence pour les économies d’énergie. Son approche graduelle déjà récompensée pourrait être répétée et apporter des économies substantielles au niveau national.

Par GVadmin Publié le 8 mai 2010 à 18 h 33

L’UIBE (University of International Business and Economics) de Pékin se rêve en “Suisse des universités chinoises” et veut devenir la référence pour les économies d’énergie. Son approche graduelle déjà récompensée pourrait être répétée et apporter des économies substantielles au niveau national.

université de Pékin et développement durable
Porte de l'Université de Tsinghua, Pékin, Chine

Tout a commencé en 2004 par un chantier de recyclage des eaux. Il s’agissait de construire une usine de traitement des eaux de pluie, des lavabos et des douches pour alimenter les WC et les systèmes d’arrosage. L’objectif de réduction de la facture d’eau a été atteint : plus de 2 millions de yuans ont été économisés la première année, pour un investissement de un million de yuans.

Une fois qu’on y a goûté, on n’a plus pu s’arrêter, explique le responsable des infrastructures de l’école.
Il a suffi que le vice-directeur demande comment économiser sur le chauffage et nous avons mis en place un système intelligent de gestion de la température qui nous a fait diminuer de moitié nos dépenses à ce poste.

Sont venus ensuite la récupération de l’énergie des hottes de la cantine pour chauffer l’eau des douches, les panneaux solaires pour alimenter l’éclairage des allées ou la pompe à chaleur qui permet de chauffer la bibliothèque.

Selon la direction, l’université économise 21 millions de yuans chaque année grâce à ces mesures. Si elles étaient étendues aux quelques 1000 universités chinoises, cela représenterait 21 milliards d’économies annuelles.

Hu Fuyin, vice-directeur de l’université, estime que l’impact le plus important est celui que cet accent mis sur la protection de l’environnement a sur les élèves. Quand Ma Lan, élève en troisième année, se promène avec ses amies étudiant dans d’autres universités de la capitale, elle ramasse les papiers et les met à la poubelle, interdit à ses amies de prendre des sacs en plastique à la librairie, … Cette nouvelle génération de diplômés responsables peut contribuer à faire changer les mentalités des chinois, globalement encore peu soucieux de l’environnement.

infzm.com

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