160 hectares de pommes de terre pour la sécurité alimentaire et l’économie

Une initiative locale soutenue par les secteurs privés et le gouvernement laisse entrevoir un rebond économique et une autosuffisance alimentaire, avec un essor de l’emploi en milieu rural à la clé.

Par GVadmin Publié le 11 juin 2010 à 12 h 19

Une initiative locale soutenue par les secteurs privés et le gouvernement laisse entrevoir un rebond économique et une autosuffisance alimentaire, avec un essor de l’emploi en milieu rural à la clé.

pommes de terre dans un sac en toile
© Joerg Mikus

Le gouvernement fidjien vient de confirmer son implication dans une plantation commerciale de 160 hectares de pommes de terre pour l'exploitation locale avec l’espoir de sauver plusieurs millions d'emplois. Swani Maharaj, vice-président de la Chambre de Commerce, explique ici son point de vue sur cet accord.

Après des essais concluant en 2009, les autorités voient dans ce projet la chance de créer des emplois dans les campagnes, de diminuer l’exode rural et donc les risques de criminalité urbaine. Sur le long terme, le gouvernement espère aussi développer les activités industrielles liées à l’exploitation de la production.

L’expérience continue avec AUSAID (fonds australiens) et un don de graines de maïs à haut rendement pour l’exploitation agricole commerciale. Le climat de Fidji permet de faire deux récoltes par an, un revenu non négligeable à condition de bien mettre en relation producteurs et consommateurs.

L’idée est d’offrir une sécurité de marché pour encourager les fermiers à se lancer dans la production et rassurer les entreprises avec la garantie d’un approvisionnement régulier. Ce genre de démarche permet d’identifier les secteurs agricoles porteurs et c’est une heureuse collaboration entre entreprises privées et gouvernement qui a rendu ces débuts possibles, en laissant entrevoir des économies de plusieurs millions, un grand pas dans le développement économique et la sécurité alimentaire à Fidji.

Selon Swani, le gouvernement devrait maintenant penser à se tourner vers l’industrie de la canne à sucre. Il faudrait redévelopper le terrain cultivable et créer de larges exploitations agricoles au lieu de laisser de bonnes terres en friches.

Des idées simples, comme des partenariats d’investissement aboutissant au partage des profits, et une utilisation optimisée des sols peuvent faire de Fidji une nation autonome pour son alimentation, voire exportatrice, et réduire le chômage en milieu rural. Le gouvernement a toutes les clés en main, reste à faire de sa terre un atout économique bien géré.

fijitimes.com

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