1 200 km en vélo pour rejoindre l’université ou comment réduire son empreinte carbone?

Wang Xiaohan a commencé sa première année dans la section ingénierie environnementale de l’université forestière de Pékin. A la rentrée estudiantine, l’école a calculé l’empreinte carbone …

Par GVadmin Modifié le 19 juin 2013 à 18 h 53

Wang Xiaohan a commencé sa première année dans la section ingénierie environnementale de l’université forestière de Pékin. A la rentrée estudiantine, l’école a calculé l’empreinte carbone des élèves pour se rendre sur le campus. Mademoiselle Wang, avec ses 1 200 kilomètres parcourus à vélo depuis Xi’An, s’est nettement distinguée de ses camarades.

Au moment où la presse chinoise relate avec incompréhension les bizutages pratiqués au Brésil ou ailleurs, l’accueil des nouveaux élèves paraît plus civique dans l’empire du milieu. A l’université forestière, on leur a proposé de calculer l’empreinte carbone qu’ils ont généré lors de leur premier voyage vers l’université. La plupart des étudiants sont venus en train, d’autres ont pris l’avion. Ils ont à cette occasion relâché plusieurs kilogrammes de CO2 dans l’atmosphère. Wang Xiaohan se félicite d’avoir une empreinte nulle, grâce à son voyage à vélo réalisé pendant 15 jours aux côtés de son père.

La jeune fille n’en est pas à son premier essai. Elle avait déjà pédalé jusqu’à Lhassa auparavant, dans une épopée sans doute encore plus éreintante. Mais cette fois ci, son geste a une forte portée symbolique au moment où toute la Chine parle de protection de l’environnement, à la veille du sommet international de Tianjin sur le climat (du 4 au 9 novembre prochain).

Son périple a duré 15 jours et l’a mené à travers les villes de Luoyang, Zhengzhou, Shijiazhuang, Baoding, etc. Elle a mis un tampon postal de chacune des villes traversées sur un petit drapeau qu’elle gardera comme souvenir de son voyage. A ceux, fort  nombreux, qui ne comprennent pas son geste, elle répond simplement :

le vélo, ce n’est pas seulement un moyen de transport bénéfique pour la planète, c’est aussi un formidable outil pour découvrir les merveilles touristiques, rester en forme et se former le caractère.

La jeune Wang devra sans doute répéter son explication avant de convaincre ses compatriotes, qui voient bien souvent le vélo comme un symbole du passé et de la pauvreté. Pourquoi pédaler, quand un gros 4x4 ou un avion peut vous transporter ?!

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