La tour-antenne, un projet d’architecture durable

Puisqu’il est impossible de cacher les antennes de radio et de télévision, pourquoi ne pas les mettre en valeur ? À travers un grand concours national, les architectes argentins livrent leur vision …

Par GVadmin Modifié le 7 novembre 2012 à 17 h 48

Puisqu’il est impossible de cacher les antennes de radio et de télévision, pourquoi ne pas les mettre en valeur ? À travers un grand concours national, les architectes argentins livrent leur vision de la future tour de télécommunications de la capitale argentine, qui regroupera à la fois bureaux et antennes.


En centralisant la quasi-totalité des antennes aériennes utilisées par les médias de la capitale, la Tour Unique de Communication de la Zone Métropolitaine (TUC) permettra de faire disparaître les vieilles structures métalliques qui sont venues s’installer au fil des années sur de nombreux bâtiments emblématiques de la ville, tel que le Ministère des Travaux publics ou encore la magnifique Maison du théâtre, conçue par Alejandro Virasoro dans les années 30.

Des centaines d’antennes pourront ainsi être désactivées et retirées des toits de Buenos Aires et de sa banlieue.

L’édifice abritera également des bureaux et permettra le développement d’activités commerciales, culturelles et touristiques. Situé entre les stades des clubs de football Independiente et Racing, sur un terrain de 8 hectares qui servait autrefois à effectuer des manœuvres ferroviaires, ce bâtiment colossal hébergera la future Plate-forme Nationale de Télévision Numérique Terrestre.

Le projet vainqueur du concours, décrit par le jury comme un volume « unitaire, simple et rationnel », est une tour de 260 mètres de haut pour 45 m de diamètre, de section circulaire, se terminant par une antenne de 100 m de haut.

Conçu par le cabinet Muñiz-Príncipe, l’édifice s’appuie sur une structure périmétrique en béton armé et sur quatre corps centraux, unis entre eux par de grandes structures métalliques ajourées.

Les qualités bioclimatiques du bâtiment sont assurées grâces à son enveloppe semblable à une double peau : à l’intérieur, des éléments modulaires et des panneaux de double vitrage, et à l’extérieur, une couche d’écailles de verre sérigraphié. Ce système permet un contrôle efficace des apports énergétiques et lumineux, grâce à un jeu de transparence en fonction de l’angle d’incidence des rayons solaires, qui varient au cours de l’année selon les saisons.

Sur le plan visuel, le verre sérigraphié permet une intégration harmonieuse de la tour dans son environnement, malgré sa monumentalité.

Le jury a également été sensible à l’aspect rationnel du projet, qui, grâce à l’utilisation de béton et à la création d’un volume unique concentrant toutes les fonctions de la tour, permet de tabler sur des coûts et un temps d’exécution raisonnables.

1 commentaire on «La tour-antenne, un projet d’architecture durable»

  • Si je comprends bien, des gens vont travailler dans une tour qui abrite une antenne se substituant à des centaines de petites antennes. Aucune inquiétude sur l’impact sanitaire sur ces gens ?

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