L’Afghanistan et le développement durable

Le président afghan était en Inde pour deux jours. Il a notamment assisté au sommet du développement durable de Delhi qui s’est déroulé du 3 au 5 février dernier. L’occasion pour lui de présenter sa vision du domaine selon la perspective de son pays.

Par GVadmin Modifié le 17 juillet 2012 à 15 h 21

Le président afghan, Hamid Karzaï, était en Inde pour deux jours. Il a notamment assisté au sommet du développement durable de Delhi qui s'est déroulé du 3 au 5 février dernier. L’occasion pour lui de présenter sa vision du domaine selon la perspective de son pays.

Président de la République islamique d'Afghanistan, Hamid Karzai.

Ses déclarations franches sont assez pessimistes.

Je viens d’un pays où il n’a pas été question de développement durable ou de développement tout court depuis 30 ans. C’est un pays qui vit la destruction de son environnement et de son capital humain depuis 30 ans (…) Nous sommes des pompiers qui essayons de limiter cette annihilation, et nous travaillons sans relâche pour rejoindre la caravane du reste du monde qui ne nous a pas attendue pour se développer.

Hamid Karzaï était l’un des 4 chefs d’état présents lors de ce sommet consacré au développement durable. Le premier ministre indien, le président des Seychelles et celui de la République Dominicaine étaient les 3 autres. Ce sommet annuel organisé depuis 2001 permet d’échanger des connaissances sur le développement durable et de débattre des dernières tendances. Il est selon ses organisateurs le seul forum global portant sur l’ensemble des problématiques du développement durable, avec une emphase particulière portée aux défis auxquels sont confrontés les pays en voie de développement. Le thème du sommet de cette année était intitulé 'des initiatives locales pour lutter contre le changement climatique'.

Outre les chefs d’état cités plus haut, des représentants de plus de 60 pays et des personnalités et scientifiques ont assisté à cette édition. Parmi eux, R. K. Pachauri le président du conseil intergouvernemental sur le changement climatique. Il a alerté sur l’état catastrophique des rivières de son pays.

Le Gange n’est pas épargné. J’appelle les responsables environnementaux du pays à se déplacer sur place. Alors que se baigner dans le Gange est une pratique religieuse importante pour nos compatriotes, cela devient impossible à cause de la pollution extrême du fleuve. C’est quelque chose qui devrait nous inquiéter fortement.

Pour en revenir à l’Afghanistan, le premier ministre indien Manmohan Singh a répété l’importance que l’émergence d’un pays fort, indépendant, démocratique, prospère et pacifique avait pour la stabilité de la région. Il a confirmé que l’Inde s’engagerait fortement dans la reconstruction et le développement afghan. Car pour penser durable, il faut avant tout penser développement !

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