Le luxe, oui, mais éco-conscient!

Luxe et environnement sont souvent vus comme des contraires, le luxe évoquant le superflu alors que l’environnement implique une consommation réfléchie. Sont-ils vraiment incompatibles ?

Par GVadmin Modifié le 20 juillet 2012 à 16 h 06

Luxe et environnement sont souvent vus comme des contraires, le luxe évoquant le superflu alors que l’environnement implique une consommation réfléchie. Sont-ils vraiment incompatibles ?

D’une certaine manière, le luxe dépend de l’environnement et l’exploite, avec ses vêtement en cuirs, ses parfums créés avec les meilleures fleurs et plantes, ses vins de cépages de qualité, ou encore ses pierres précieuses.  Mais pour maintenir ce lien, le secteur du luxe va devoir être plus respectueux de l’environnement. Certaines marques, comme Kenzo, Mobius Marlborough (vin) et NAYA (chausseur pour femmes) ont déjà entrepris quelques actions.

Des bouteilles de vin plus légères, avec information sur l’empreinte carbone :

En réduisant le poids des bouteilles de 14%, les matières premières et l’énergie pour le transport sont économisés. L'empreinte carbone est apposée par de plus en plus de viticulteurs sur les bouteille. Quant à l’association des viticulteurs australiens, elle vient de lancer Entwine, un programme national d’assurance environnementale basé sur le volontariat.

Le flacon de parfum rechargeable :

Depuis cinq ans, les consommateurs peuvent recharger leur flacon aux fontaines de parfum Kenzo, Guerlain et Thierry Mugler. S’il n’y a pas de fontaine à proximité des revendeurs, les consommateurs sont encouragés à en faire la demande pour instaurer les bonnes pratiques.

Eco-emballage :

NAYA utilise des boîtes à chaussures en carton 80% recyclé et des sacs réutilisables.

Déchets ? Non, art !

Les chutes de cuir, ou autres, de marques prestigieuses sont réutilisées par des artistes qui les transforment en oeuvres d’art au lieu de les envoyer à la décharge.

Bijoux plus éthiques :

Le Conseil de Bijouterie Responsable est une organisation internationale à but non-lucratif qui aide à l'application d'une bonne éthique sociale et environnementale, ainsi qu'au respect des droits de l’homme, dans un secteur où les pratiques peuvent encore s’améliorer.

Inspiration venue de la nature :

La nature est de plus en plus au cœur des préoccupations des studios de design et sera à l’honneur lors du « 1.618 » (en référence au nombre d’or, symbole d’harmonie), le premier salon du Luxe Développement durable, qui se tiendra du 7 au 10 avril à Paris lors de la semaine développement durable.

Bien que toutes ces initiatives améliorent la situation, elles ne sont que des façons de faire avec les problèmes existants, quand il faudrait en fait repenser le concept même des produits, afin que ces problèmes ne se posent simplement plus, à commencer par les valeurs du secteur du luxe. Les entreprises de ce secteurs doivent s’adapter pour allier innovation, tradition et viabilité, en mettant en valeur leur savoir-faire.

Enfin, il est peut-être temps de retourner au concept même du luxe : rareté, viabilité et intemporalité. « Moins, c’est plus » devrait être le slogan de ce marché du luxe pour en raviver l’image désirable.

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