L’Angola se dote d’un outil de formation de cadres scientifiques de haut niveau

La Ministre de l’Enseignement Supérieur, des Sciences et des Technologies, Maria Cândida Teixeira, a annoncé que l’Angola abritera, à partir de novembre, le premier Centre d’Excellence en Afrique pour la formation de cadres de niveau Doctorat (PhD) en Sciences de la Terre.

Par GVadmin Modifié le 16 juillet 2012 à 16 h 36

La Ministre de l’Enseignement Supérieur, des Sciences et des Technologies, Maria Cândida Teixeira, a annoncé que l’Angola abritera, à partir de novembre, le premier Centre d’Excellence en Afrique pour la formation de cadres de niveau Doctorat (PhD) en Sciences de la Terre.

Le projet sera mené par l’Université Agostinho Neto, en partenariat avec la Banque Espírito Santo Angola et l’Institut Planeta Terra, ce dernier apportant avec lui l’expertise de l’Institut de Recherche en Développement Durable de l’Université de Newcastle, au Royaume-Uni.

Selon la ministre, le centre aura pour mission de former et promouvoir l’enseignement et la recherche dans le domaine des sciences de la Terre en Angola et en Afrique, à travers la formation et la qualification de cadres techniques spécialisés et le partage des connaissances entre les différents pays.

La première phase du projet, présenté le 18 Février au siège de l’UNESCO, en France, établira une période de formation d’environ cinq ans et visera à créer un pôle d’excellence autonome au sein de l’Université. Une priorité sera donnée au domaine des géosciences, secteur dans lequel les techniciens africains font défaut. Aujourd’hui, ce sont presque exclusivement des étrangers qui analysent les phénomènes climatiques rencontrés en Afrique. Cela permettra également de lutter contre la fuite des cerveaux africains, sujet qui préoccupe particulièrement l’UNESCO.

L’Angola pourra ainsi partager ses connaissances avec d’autres chercheurs du monde entier, initialement avec ceux de Newcastle, ville qui possédait au siècle dernier une industrie minière développée lui ayant permis de développer des compétences en matière de géologie et géophysique.

D’autres accords de coopération sont prévus dans les domaines de l’Ingénierie et du Droit. La banque Besa sera le principal investisseur de cette opération, dans le cadre de sa stratégie de développement durable.

Ce pari sur l’éducation et la recherche scientifique permettra de pourvoir le pays et tout le continent en ressources humaines qualifiées et infrastructures de pointe ayant pour objectif la préservation de l’environnement et le développement durable du pays.

Aucun commentaire à «L’Angola se dote d’un outil de formation de cadres scientifiques de haut niveau»

Laisser un commentaire

* Champs requis

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.