Profitant de la protection du panda, une espèce de singes menacée réapparaît

C’est la preuve que la protection de la biodiversité est bénéfique. Le panda géant, espèce emblématique, a fait redoubler d’efforts les autorités chinoises. Et les zones protégées du Sichuan ne profitent pas qu’au panda mais aussi au rhinopithèque.

Par GVadmin Modifié le 27 juillet 2012 à 16 h 03

C’est la preuve que la protection de la biodiversité est bénéfique. Le panda géant, espèce emblématique des espèces menacées, a fait redoubler d’efforts les autorités chinoises. Et les zones protégées du Sichuan ne profitent pas qu’à cette espèce, mais aussi au rhinopithèque. 200 spécimens ont été aperçus la semaine dernière à Jiuzhaigou.

Les rhinopithèques semblent avoir profité de la protection des pandas pour survivre. © Eva Hejda (Wikimédia Commons)

Une espèce qui vaut de l'or

La réserve de Jiuzhaigou est située dans la province du Sichuan. Son utilité historique a été de protéger les pandas géants, menacés de disparition. Mais c’est aussi une destination touristique prisée puisque les abords magnifiques de la zone sont ouverts au public, et un havre de paix pour toutes les espèces animales de la région.

Le singe rhinopithèque, caractéristique par sa fente nasale très particulière, est une espèce seulement présente en Asie du sud-est. Son nom chinois est littéralement ‘le singe de soie d’or’. Il n’avait pas été vu par l’homme dans la région du Sichuan depuis plus de 20 ans. Et si ce n’est pas un "hoax" (canular), il se pourrait bien que cela change.

Une présence encore furtive

Un travailleur de la région a en effet vu un groupe de 200 singes environ tout près de la zone ouverte au public. Après avoir averti les autorités de la réserve, celles-ci sont retournées sur le lieu de la découverte. Elles n’ont rien vu. Mais après quelques jours d’observations attentives, les gardes auraient eux aussi vu les rhinopithèques en grand nombre.

Certains se permettent de mettre en doute l’authenticité de cette "découverte". Il est vrai que les gardiens n’ont pas pris de photos. Cela aurait été facile de se procurer un appareil avant de lancer les journées d’observation… Mais on se demande ce qu’ils auraient à gagner en racontant des histoires. Donc, la plupart des gens leur ont fait confiance. Et c’est une excellente nouvelle d’apprendre que, en plus d’avoir aidé à sauver les pandas, la réserve de Jiuzhaigou créée en 1978, a aussi aidé les singes menacés. Un double succès, voilà qui devrait inciter les autorités à créer d’autres zones de protection de la biodiversité.

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