“J’ai calculé ma consommation carbone et je me suis fixé pour objectif de la réduire d’une tonne”

Cette affirmation est signée de Mauricio Fernandes, nouveau directeur du Planet Earth Institute (PEI), organisation internationale dédiée au développement durable, qui vient d’ouvrir un Centre Régional à Lisbonne.

Par GVadmin Modifié le 2 août 2012 à 15 h 37

Cette affirmation est signée de Mauricio Fernandes, nouveau directeur du Planet Earth Institute (PEI), organisation internationale dédiée au développement durable, qui vient d’ouvrir un Centre Régional à Lisbonne.

Mauricio Fernandes, président du Planet Earth Institute. © YoungNetwork Communication Senior Consultant

Le Portugal, pilier de l'axe lusophone

Le PEI, souhaite, par le biais de ce nouveau centre à Lisbonne, renforcer sa présence en Europe. Le Portugal est un acteur naturel, pas seulement par sa langue, mais aussi par sa position géographique, ses caractéristiques politiques et culturelles et son intérêt sur ces questions. Mais également parce que le thème est crucial pour l’hémisphère Sud et que le Brésil et l’Angola constituent un des axes prioritaires de ce processus. Aussi, la position privilégiée du Portugal en tant que partenaire de cet axe légitime-t-elle un peu plus ce choix.

Le PEI débarque en effet à Lisbonne après s’être établi à Luanda, São Paulo et Londres. Ce choix est d’autant plus important car la ville va organiser et recevoir la Table Ronde des Nations Unies, qui établira ses recommandations en vue de la conférence RIO+20 au Brésil en 2012, dont le thème principal sera la “Coopération Sud-Sud”.

Le centre de Lisbonne aura pour mission principale d’améliorer la prise de conscience des défis de notre planète, ainsi que de définir des stratégies concertées entre gouvernements, secteur privé et communautés locales, pour un développement durable.

Écologie au quotidien

Mauricio Fernandes a intégré les questions d’environnement à son quotidien depuis bien longtemps et c’est pourquoi il se fixe d’abord des objectifs personnels avant de vouloir sensibiliser le public. L’an dernier, il a calculé sa consommation carbone et a décidé de la diminuer d’une tonne pour cette année. Au quotidien il a choisi, par exemple, de ne pas avoir de voiture et d’utiliser les transports publics et le vélo. Il a aussi opté pour une maison efficace du point de vue énergétique.

De toutes les attentions du quotidien, la gastronomie est certainement une de celles qui passe le moins par la tête des consommateurs. Et pourtant lorsque l’on est au restaurant et que l’on commande par exemple un vin du Chili, on oublie que son simple transport a déjà engendré une dépense carbonique énorme.Il conclut d'ailleurs:

Je vais devoir planter beaucoup d’arbres pour compenser en carbone mon penchant pour le gastronomie.

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