Earthquake kids (2010)

Les enfants d’abord ! Victimes les plus fragiles des catastrophes, ils méritent une attention particulière du fait de leur vulnérabilité. C’est pour leur apporter de l’aide que Marcello Bauer a réalisé ce web-documentaire à Port-au-Prince, peu après le terrible séisme qui a ravagé la ville.

Par GVadmin Modifié le 13 août 2012 à 16 h 02

Les enfants d’abord ! Victimes les plus fragiles des catastrophes, ils méritent une attention particulière du fait de leur vulnérabilité. C’est pour leur apporter de l’aide que Marcello Bauer a réalisé ce web-documentaire à Port-au-Prince, peu après le terrible séisme qui a ravagé la ville. Un appel à l’aide pour une jeunesse à l’abandon, dans un pays qui n’a plus les moyens de s’occuper d’eux.

Les enfants sont particulièrement vulnérables aux catastrophes et ont besoin d'une aide ad hoc. © UNICEF

Synopsis : Haïti, 12 janvier 2010 : La capitale, Port-au-Prince, est anéantie par un séisme de magnitude 7 sur l’échelle de Richter. La catastrophe a fait plus de 250.000 victimes et des centaines de milliers de sans-abris, mais certains en sont encore plus affectés : les enfants. Ils sont les premiers touchés tant physiquement que moralement  par cette catastrophe majeure dans l’un des pays les plus pauvres du monde. Du fait de la catastrophe, l’Etat  ne peut plus garantir leurs "droits fondamentaux" reconnus dans la Charte des droits de l’enfant des Nations-Unies qu’Haïti a signé.

Faute de construction anti-sismique Port-au-Prince est en ruine, laissant des milliers d'enfants sans abris. © UNICEF

Contexte : Ce web-documentaire s’articule autour des droits de l’enfant énoncés dans la Convention internationale des Nations-Unies signée en 1989. Il est divisé en cinq chapitres, autour des cinq droits  principaux des enfants : droit à la vie, droit au regroupement familial, droit à la protection et à l’assistance, droit à la santé, droit à l’éducation. Paradoxalement, ce documentaire montre la terrible faiblesse de cette déclaration. Ces droits ne sont pas garantis par la seule bonne volonté, il faut aussi avoir les moyens pour les appliquer. Et bien souvent ils manquent aux Etats pour les faire respecter, comme la catastrophe d’Haïti en apporte la preuve. Or beaucoup d’enfants ont été abandonnés après le séisme. On estime à 50.000 le nombre d’enfants "non-accompagnés" selon les ONG sur place, terme  politiquement correct pour désigner les orphelins.  80% des écoles du pays ont été détruites, ce qui laisse une grande majorité des enfants sans accès à l’éducation dans un pays qui a déjà l’un des plus forts taux d’analphabétisme du monde. Cette catastrophe a aussi prouvé que les populations les plus pauvres sont bien plus vulnérables aux catastrophes naturelles : le séisme de Loma Prieta (la baie de San Francisco) en 1989, d’une ampleur comparable, avait fait seulement 63 victimes, contre 250.000 à Port-au-Prince faute de constructions anti- sismiques… sans compter les victimes de l’épidémie de choléra qui s’est déclarée peu après. C’est donc tout un pays, mais surtout toute une jeunesse qu’il va falloir reconstruire à Haïti. Mais l’aide qu'apportent les secouristes de tous les pays (et même l’armée américaine) peuvent nous laisser espérer que cela reste possible.


Pour voir le documentaire : Earthquake Kids

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