Les indigènes à l’honneur lors du 3ème festival international de ciné écolo de Lima

Une section spéciale du festival fut consacrée cette année à des courts-métrages réalisés par les peuples autochtones de la jungle péruvienne. Histoire de dénoncer leurs problèmes liés à l’environnement.

Par GVadmin Modifié le 23 août 2012 à 16 h 37

Cette année, une section spéciale du festival de cinéma de Lima fut consacrée à des courts-métrages réalisés par les peuples autochtones de la jungle péruvienne. Une belle opportunité pour exposer les problèmes environnementaux auxquels ils sont confrontés au quotidien.

Projection en plein air à Lima.
Les projections en plein air permettent d'attirer, et donc de sensibiliser, plus d'habitants de Lima. © Nómadas Cine

Pour sa troisième édition (15 au 30 juin 2011), le festival "Sembrando Cine" ("semer le cinéma") a permis la projection de plus de 40 œuvres dans sept parcs de la ville et dans une quinzaine de salles aménagées pour l'occasion, avec pour objectif principal la sensibilisation des Péruviens aux thématiques écologistes.

Cette année, ce sont les peuples autochtones qui étaient à l'honneur. On a ainsi créé pour l'occasion une section spéciale consacrée à des court-métrages tournés au cœur de la jungle péruvienne, et à des films réalisés dans la zone de Rio Santiago, limitrophe avec l’Équateur.

De l'anonymat de la jungle à la lumière des projecteurs

Les membres des communautés indigènes sont donc passés derrière la caméra et ont profité de l'occasion pour montrer à quel point leur environnement quotidien est affecté par les activités humaines et par les conséquences du réchauffement planétaire.

D'autre part, parmi les longs-métrages proposés, on a pu noter la présence du film Cambio de sentido, des Espagnols Sergio García de Leániz et Vicente Pérez. Une œuvre qui invite à une réflexion sur l'automobile et la pollution atmosphérique qu'elle génère.

Au programme également :

  • How to boil a frog, de Jon Cooksey (Canada). Documentaire comique.
  • Yasuni, dos segundos de vida, de Leonardo Wild (Équateur-Australie). Documentaire s'intéressant à la proposition du président équatorien Rafael Correa de ne pas exploiter les réserves d'hydrocarbures situées dans la jungle équatorienne en échange d'une contrepartie financière internationale.
  • Des forêts et des hommes, de Yann Artus Bertrand (France). Déclarée en 2011 vidéo officielle de l'année internationale de la forêt, par l'assemblée générale des Nations Unies.
  • Cravings, de Jane Sablow (États-Unis). Film d’animation surprenant montrant le parcours d'une petite fille à la recherche de son plat préféré.
  • No estamos solos, de Roberto Barba (Pérou). Où un groupe d'enfants découvre au cours d'une séance de cinéma une histoire qu'ils ne pourront oublier.
Cinéma écologique en plein air à Lima.
Pelouse verte et cinéma écolo. © Nómadas Cine

Teresa Castillo, de l'association Nómadas Cine en charge d'organiser l'événement, se réjouit de l'engouement du public. Et de l'organisation mieux rodée après 3 éditions. Elle explique par exemple que les projections en plein air permettent d'accueillir un public plus nombreux, de manière totalement gratuite.

Lors des éditions précédentes, l'écran gonflable de 7 mètres déployé dans le parc de Miraflores avait par exemple attiré 300 personnes par séance en moyenne. En attendant le bilan de cette année, pour lequel on espère une plus grande affluence.

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