Ne parlez plus de "girl power", mais de Girl Effect !

Le mouvement Girl Effect combat la pauvreté. Au lieu de guérir, il préfère prévenir. En affirmant que les filles approchant l’âge de l’adolescence sont les meilleurs agents du progrès. Changez leur vie, changez leur monde !

Par GVadmin Modifié le 30 novembre 2012 à 14 h 07

Le mouvement Girl Effect combat la pauvreté. Au lieu de guérir, il préfère prévenir. En affirmant que les filles approchant l'âge de l'adolescence sont les meilleurs agents du progrès. Changez leur vie, changez leur monde !

Dès 2008, l'organisation américaine a pour objectif premier d'élever les standards de vie des pays en voie de développement. Girl Effect est aujourd'hui soutenue par des fondations importantes comme celle de l'équipementier sportif Nike. Mais aussi par les donations du public directement via son site web.

Girl Effect part du principe que les filles jouent un rôle primordial dans la société et plus encore dans les pays en voie de développement où elles sont 600 millions. L'association insiste sur la période de l'adolescence où tout se joue. Une période essentielle et déterminante pendant laquelle 2 chemins peuvent se dessiner :

  • soit l’adolescente a la chance de recevoir une éducation, de rester en bonne santé, de s'épanouir en tant que femme, de choisir sa vie et son mariage
  • soit le manque d’éducation et de développement déclenche souvent un processus d'exclusion :  mariage forcé, illettrisme, solitude parentale, vulnérabilité au SIDA et autres maladies

Girl Effect entend donc aider ses adolescentes à ne pas tomber dans l'exclusion. Le site internet met en avant des exemples concrets :

Sanchita a 17 ans. Elle habite le Bangladesh. Un jour, Girl Effect lui prête 37 dollars pour acheter une vache. Grâce à ce coup de pouce, elle vend du lait, ce qui lui permet de développer un petit potager pour vendre des légumes. Aujourd'hui, elle touche 500 takas (4,72 euros) par mois. L'argent est utilisé pour aider à l’éducation de son jeune frère et sa famille. Une partie est aussi économisée pour son avenir à elle... Ainsi, un cercle vertueux s'est mis en marche... grâce à un financement initial de 4.000 takas (moins de 40 euros) !

Comme l'organisation aime à le rappeler : "Il en faut peu pour démarrer le Girl Effect!"

1 commentaire on «Ne parlez plus de "girl power", mais de Girl Effect !»

  • Impressionnant l’exemple. Ca donne effectivement envie d’aider. On pense pas souvent que ce qui représente peu d’argent pour nous, peut changer une vie ailleurs.

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