Choisir entre nourriture et électricité

Les îles Mariannes lancent un programme d’aide à l’économie d’énergie pour aider les habitants qui doivent diminuer de moitié leur quantité de riz pour réussir à payer leur facture d’électricité.

Par GVadmin Modifié le 10 avril 2012 à 12 h 04
Diner à la chandelle. Suzie T (Flickr.com)

Les îles Mariannes lancent un programme d’aide à l’économie d’énergie pour aider  les habitants qui doivent diminuer de moitié leur quantité de riz pour réussir à payer leur facture d’électricité.

Restaurants de l'île de Guam.
Un espace restauration de l'île de Guam. Les néons scintillent, tandis que les clients se font rares. © jetalone (Flickr.com)

Le ministère des Affaires de communauté et culturelle lance l’alerte. De plus en plus de résidents de l'archipel des Mariannes doivent se serrer la ceinture pour joindre les deux bouts et payer leur électricité. Cela devient difficile de choisir entre la nourriture et l’énergie, et la tendance s’étend sur le territoire.

Samedi dernier, le ministre Melvin Faisao faisait la promotion du programme Assistance en énergie pour les foyers à faibles revenus (REACH / LIHEAP) lors d'un Salon de l’énergie. Celui-ci apprend aux communautés à mieux utiliser leur énergie, et à faire face aux coûts croissants de la nourriture. Une augmentation qui a un impact net sur la santé, l’éducation et la sécurité des familles, à qui on coupe l’électricité, faute de paiement.

L’année dernière, 400 personnes participaient au sondage d’évaluation proposé par le programme. En 2011, 600 personnes y ont pris part. Ce qui est inquiétant même sans regarder plus en détails les réponses. La priorité du ministère et des organisations partenaires va donc être les programmes d’assistance et d’information pour éviter les situations critiques en alimentation, énergie et santé.

Dépendance aux USA

Les îles Mariannes sont un territoire financièrement dépendant des États-Unis, et le budget attribué au programme REACH est insuffisant (200 000 dollars espérés, 50 000 dollars accordés, soit environ 35 000 euros). Malgré tout, c’est le seul territoire bénéficiaire du programme, et le plus petit. Et c’est un bon signe qu’il tienne tête aux plus grands pour obtenir un financement, aussi limité qu'il soit.

Le Salon de l’énergie sert aussi d’atelier de bonnes pratiques de conservation de l’énergie. Les sondages effectués auprès des visiteurs permettent d’évaluer le seuil de pauvreté et de mieux cibler les actions. Par exemple, à quoi servirait d’avoir des ordinateurs portables dans le système scolaire publique si les enfants n’ont pas l’électricité à la maison ?

mvariety.com

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