Des scientifiques ont identifié en Arctique quatre zones résistantes au réchauffement climatique

Lors d’une conférence scientifique internationale à Moscou, le représentant de WWF Canada James Snyder annonce que des experts ont identifié quatre territoires clés en Arctique, offrant une grande biodiversité et une certaine forme de stabilité face au réchauffement climatique.

Par GVadmin Modifié le 2 août 2012 à 15 h 25
Iceberg en Arctique. © winkyintheuk (Flickr.com)

Des experts ont identifié quatre territoires clés en Arctique, offrant une grande biodiversité et une certaine forme de stabilité face au réchauffement climatique, a déclaré le représentant de WWF Canada, James Snyder, lors d'une conférence scientifique internationale intitulée "Les problèmes d'adaptation au changement climatique", qui s'est tenue le mardi 8 novembre 2011 à Moscou .

Ours de la mer de Beaufort.
Ours de la mer de Beaufort. © NOAA Photo Library (Flickr.com)

Selon James Snyder, l'Arctique est le lieu où le changement de climat est le plus impressionnant et le plus rapide - on peut s'attendre à une augmentation de 3 à 7 degrés dans les 100 prochaines années, ce qui conduira à des changements significatifs sur la faune et la flore locale. Le membre du WWF Canada déclare également :

Une équipe internationale de scientifiques et d'experts, au cours d'une étude qui a duré deux ans, a identifié quatre premiers points clés dans l'Arctique, qui possèdent une grande forme de biodiversité et qui ont su conserver leur aspect d'origine, malgré le réchauffement ces dernières années.

Cette équipe de scientifiques a exploré les zones côtières des mers de Beaufort, Laptev et Barents, ainsi que l'est de la région de Tchoukota. À titre d'exemple, un représentant du WWF a présenté ses travaux sur l'Arctique occidental, soit les eaux de la mer de Beaufort et les zones côtières de l'Alaska et du Canada. James Snyder a ainsi expliqué :

Au cours de cette étude, nous avons déterminé que cette région a énormément d'influence sur le delta de Mackenzie, la plus grande voie navigable du Canada, qui se jette dans la mer de Beaufort.

Les chercheurs ont découvert que, même avec une augmentation de la température moyenne annuelle dans cette région, la zone près du delta de la rivière sera capable de maintenir sa stabilité naturelle. Mais le plus important, c'est que ces résultats vont aider, dans l'avenir, à bâtir une sorte de "squelette" de l'Arctique, à partir des informations fondamentales collectées sur ces quatre zones témoins.

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