Ses vertus font du quinoa l’aliment du futur

Le gouvernement bolivien demandera à l’ONU de déclarer 2012 année internationale du quinoa. Capable de s’adapter à des conditions climatiques difficiles, cette pseudo-céréale peut contribuer à mieux nourrir la planète, grâce à ses étonnantes propriétés nutritionnelles.

Par GVadmin Modifié le 2 août 2012 à 11 h 16
Graines de Quinoa.

Le gouvernement bolivien demandera à l'ONU de déclarer 2012 année internationale du quinoa. Capable de s'adapter à des conditions climatiques difficiles, cette pseudo-céréale peut contribuer à mieux nourrir la planète, grâce à ses étonnantes propriétés nutritionnelles.

Plant de Quinoa.
Plant de Quinoa. © borderlys (Flickr.com)

Ignoré par les conquistadors espagnols, qui lui préférèrent des plantes comme le haricot, le maïs ou la pomme de terre, le quinoa fait partie des aliments de base des civilisations précolombiennes, qui le cultivent depuis plus de 5000 ans.

Originaire du lac Titicaca et des hauts plateaux boliviens, péruviens et équatoriens, le quinoa est aujourd'hui mondialement apprécié en raison de ses propriétés nutritives exceptionnelles, notamment sa richesse en protéines et en acides aminés.

Moyens de promotion

Convaincu que cet aliment peut jouer un rôle de premier plan pour nourrir la population mondiale, le gouvernement bolivien compte soumettre un projet de résolution devant les Nations Unies, afin que 2012 soient déclarée année internationale du quinoa.

L'initiative compte d'ores et déjà avec le soutien des nations latino-américaines, qui l’ont approuvée par consensus lors du XXIe sommet ibéro-américain, organisé il y a peu au Paraguay.

Dans le cadre de sa proposition, la Bolivie envisage d'organiser un festival du quinoa, qui parcourrait cinq grandes villes sur les cinq continents. D'autre part, le 9 novembre 2011, le ministère du Développement Rural et de l'Agriculture a invité le corps diplomatique de différents pays à déguster un déjeuner à base de quinoa.

La "mère de tous les grains"

Très résistant aux insectes nuisibles et à la sécheresse, le quinoa constitue peut-être une réponse aux changements climatiques entraînés par le réchauffement pour les petits agriculteurs.

La Bolivie est le premier producteur mondial de quinoa avec 30 000 tonnes par an, dont la moitié est exportée vers les États-Unis et l'Europe. Baptisé "chisiya mama" (mère de tous les grains) par les Incas, le quinoa est en fait une pseudo-céréale, puisqu'il ne fait pas partie de la famille des graminées mais de celle de la betterave et des épinards.

Selon le ministère de l'Agriculture, plus de 70 000 familles boliviennes se consacrent à son exploitation, presque toujours selon un mode de culture biologique.

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