Non ramassage de crottes de chiens, un délit environnemental passible d’arrestation !

Les animaux domestiques mettent-ils l’environnement en danger ? Pour protéger ses nappes phréatiques et améliorer la qualité de vie urbaine, la ville de Mexico infligera jusqu’à 24 heures de détention à ceux qui laissent leurs compagnons à poils souiller les trottoirs.

Par GVadmin Modifié le 27 juillet 2012 à 17 h 20
Chien en cage. © overgraeme (Flickr.com)

Les animaux domestiques mettent-ils l’environnement en danger ? Pour protéger ses nappes phréatiques et améliorer la qualité de vie urbaine, la ville de Mexico infligera jusqu’à 24 heures de détention à ceux qui laissent leurs compagnons à poils souiller les trottoirs.

Jeter ou abandonner les déjections de son animal de compagnie sur la voie publique peut désormais vous coûter cher à Mexico. L’Assemblée législative du District Fédéral (le gouvernement de la capitale mexicaine) a en effet décidé de frapper un grand coup en punissant les propriétaires irrespectueux d’amendes dont le montant varie entre 11 et 20 jours de salaire minimum. Mais la sanction ne s'arrête pas là : les contrevenants pourront être arrêtés pour une période comprise entre 13 et 24 heures, afin de garantir l’efficacité de la mesure.

Voté à l’unanimité, ce texte s’inscrit dans la "loi de culture civique" du District Fédéral et cherche à enrayer un phénomène que les spécialistes jugent préoccupant pour la santé publique. Les députés ayant proposé cette loi expliquent que les quantités d’excréments abandonnés sont suffisamment importantes pour contaminer les nappes phréatiques et estiment que des mesures-chocs sont nécessaires pour responsabiliser les propriétaires d’animaux, toujours plus nombreux. Car selon les chiffres du Secrétariat à la Santé, la ville de Mexico abrite à elle seule 1,2 millions de chiens, dont 120 000 vivant dans la rue. Ceux-ci produisent pas moins de 182 tonnes d’excréments par an.

Pour compléter ce dispositif, les députés ont procédé à une réforme de la loi de protection des animaux, qui obligera les refuges, les chenils et autres institutions hébergeant des animaux à séparer de manière adéquate les déjections, afin qu’elles ne soient plus mélangées aux ordures ménagères. Les établissements pratiquant la vente d’animaux seront également soumis à des contrôles réguliers afin de détecter le commerce d’animaux interdits ou protégés, ainsi que les mauvais traitements.

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