Rafraîchir les sols pour ne pas être affamé le ventre plein

L’agriculture biologique et la préservation des sols au secours des agriculteurs des îles Cook grâce à des ateliers menés par le Ministère de l’Agriculture.

Par GVadmin Modifié le 23 juillet 2012 à 17 h 56

L’agriculture biologique et la préservation des sols au secours des agriculteurs des îles Cook grâce à des ateliers menés par le ministère de l’Agriculture.

Les cultivateurs de la région de Titikaveka ont participé à quatre jours de formation, inaugurés par le ministre de l’Agriculture, avec l’espoir de faire survivre leur secteur tout en répondant aux nouveaux besoins économiques et climatiques.

Le réchauffement climatique, la disparition des terrains cultivables et les besoins croissants en nourriture ont mené à la surexploitation des sols disponibles. On tente de les garder en état à renfort de fertilisants, mais on va vers l’épuisement. Avec l’appauvrissement des sols, on risque d’atteindre un seuil où la valeur nutritionnelle des récoltes sera si mauvaise qu’on pourra être affamé le ventre plein.

La plupart des participants connaissent bien leur métier, mais découvrent l’importance d’avoir un bon sol pour cultiver des bonnes plantes. Les cultures d’ananas par exemple sont en baisse dans plusieurs régions de l’archipel, car les sols ne sont plus assez bons, ce qui met l’économie du pays en péril.

La solution semble être l’agriculture biologique, nouvelle piste exploitée par une association d’agriculteurs de la région. Cette association a d’ailleurs obtenu un fonds de 2 millions de dollars, pour développer un mélange de méthodes traditionnelles et biologiques.

Pour mener la discussion, le Ministère a invité la Fondation Organic Matters à partager son expérience de l’agriculture bio. Mike et Cheryl Smyth, créateurs d’Organic Matters, ont fait le choix du bio sans fertilisants il y a quelques années après des années d’expérience dans le domaine des fertilisants biologiques. Au lieu de chercher à contrôler les mauvaises herbes et les parasites, il faut comprendre pourquoi ils sont là et comment aider la nature à garder un bon équilibre, par exemple en re-capturant le CO2 dans les sols.

Ce type d’agriculture est une étape vers les cultures durables, la réduction des coûts en fertilisants et la diminution de l’empreinte carbone. Dans une région où le réchauffement climatique se fait déjà cruellement sentir, aucune piste ne peut être négligée.

Les sponsors de cette formation ont aussi distribué des fonds pour le développement d’écoles.

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