Huit entreprises françaises se hissent dans le classement mondial des Global 100

Corporate Knights dévoile son classement des cent entreprises mondiales qui s’efforcent de concilier responsabilité sociétale et performance financière. Huit entreprises françaises se hissent dans le classement…

Par GVadmin Modifié le 10 avril 2012 à 12 h 54

Corporate Knights dévoile lors du Forum économique mondial de Davos son classement des cent entreprises mondiales qui s'efforcent de concilier responsabilité sociétale et performance financière (Global 100). Cette année huit entreprises françaises se hissent dans le classement, contre cinq en 2011...

Corporate Knights publie son classement Global 100 à l'occasion du forum économique mondial de Davos. ©World economic forum

Le débat, auquel ont participé des dirigeants d’entreprises Global 100 et des leaders du secteur financier, s’est intéressé aux moyens de catalyser la puissance des marchés obligataires pour lancer une nouvelle ère de croissance verte.

Le classement Global 100, initiative de Corporate Knights, média canadien du capitalisme responsable, intègre des entreprises de 22 pays et de tous les secteurs de l’économie. Celles-ci affichent un chiffre d’affaires annuel supérieur à 3,02 milliards de dollars et emploient 5 285 645 millions de personnes.

Parmi ces 22 pays, le Royaume-Uni arrive en tête du classement avec 16 entreprises répertoriées au Global 100 (5 de plus qu’en 2011). Mais c’est le groupe pharmaceutique danois Novo Nordisk qui se classe numéro un du Global 100 en 2012. Si l’entreprise enregistre un chiffre d’affaires de 10,5 milliards de US$, elle considère que l’accès aux médicaments essentiels est un droit fondamental. Elle vend par ailleurs de l’insuline humaine à 33 des pays les plus pauvres de la planète, à un prix qui n’excède pas 20 % du prix moyen constaté en Occident.

Pour Toby Heaps, PDG de Corporate Knights,

le fait que 59 entreprises européennes se retrouvent dans le Global 100, dont 9 dans le top 10, est un signe fort. Les entreprises européennes sont avancées en terme de transparence.

En tête du palmarès 2011, le Japon arrive en deuxième position avec 11 entreprises (8 de moins qu’en 2011). Selon Toby Heaps, « le séisme de mars 2011, suivi du tsunami et de la catastrophe de Fukushima sont probablement des facteurs clés expliquant que le nombre des entreprises japonaises soit passé de 19 à 11.»

Avec huit entreprises, trois de plus qu’en 2011, la France se classe en troisième position, ex æquo avec les États-Unis. «Les entreprises françaises démontrent ainsi qu’elles ont intégré la durabilité dans leurs opérations économiques.»

Parmi les autres pays ayant trois entreprises ou plus classées dans le Global 100: l’Australie (sept), le Canada (six), l’Allemagne (cinq), la Suisse (cinq) ; le Danemark (quatre), les Pays-Bas (quatre), la Norvège (quatre) et le Brésil (trois). 68 % des entreprises distinguées en 2011 se sont également classées en 2012.

A l’inverse du Brésil, de l’Inde ou de l’Afrique du Sud, cette année encore aucune entreprise chinoise et russe n’est répertoriée dans le Global 100. Le PDG de Corporate Knights estime qu’ «Il est probable que l'un des principaux obstacles au classement des entreprises chinoises et russes soit le manque de transparence existant dans ces pays.»

En termes de méthodologie, le Global 100 2012 exploite les informations du plus grand consortium mondial d’études sur le développement durable, collectées par Global Currents Investment Management de Legg Mason et Phoenix Global Advisors LLC. Ce travail permet de distinguer les 10 % d’entreprises tenant le haut du pavé parmi 3.500 marchés boursiers dans le monde. Celles-ci sont ensuite départagées sur la base de onze indicateurs, dont les données sont collectées par Corporate Knights Research Group et vérifiées par les services BLOOMBERG PROFESSIONAL®.

L’excellence du Global 100 a été récemment reconnue par Rate the Raters, une étude des classements des entreprises responsables, réalisée par le cabinet de conseil SustainAbility ; notamment pour ses critères de transparence et d’objectivité.

Selon Toby Heaps, bien que la crise économique qui a débuté en 2009 ne semble pas fléchir, le développement durable ne doit pas être relégué au second plan par les entreprises.

À bien des égards, les pratiques commerciales durables sont plus que jamais importantes pour garantir la compétitivité et la rentabilité des entreprises sur le long terme.

Retrouver la version française du classement des Global 100 sur Green et Vert, relais francophone de Corporate Knights.

Sonia Eyaan

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