Un label vert pour l’industrie de la chaussure

Les entreprises du secteur de la chaussure qui veulent rendre leurs produits plus durables pourront s’appuyer, dès le premier semestre 2012, sur un instrument de certification…

Par GVadmin Modifié le 18 juillet 2012 à 17 h 30

Les entreprises du secteur de la chaussure qui veulent rendre leurs produits plus durables pourront s’appuyer, dès le premier semestre 2012, sur un instrument de certification. Le label vert, élaboré par le Laboratoire de Développement Durable (LASSU) de l’Université de São Paulo, en partenariat avec l’Association Brésilienne des Entreprises du Secteur du Cuir, Chaussures et Accessoires (Assintecal).

Bientôt une filière de la chaussure durable au Brésil? ©Jesse Wang (Flickr)

Pour être certifié, l’industriel doit adhérer intégralement au concept de chaussure durable. Lors de la fabrication, le produit doit respecter tout au long de la chaîne de production les quatre piliers du développement durable:

- Environnement (ne pas utiliser de substances toxiques comme le Chrome dans la tannerie du cuir)

- Social (adhérer à des programmes de santé préventive, de sécurité au travail, de formation des employés, ne pas faire travailler d’enfants)

- Économique (usage rationnel des matières premières, économie de l’eau et de l’énergie, productivité juste)

- Culturel (interaction positive avec les communautés locales, mise en place d’actions de préservation de la culture locale).

Un concept qui a de l'avenir

D’après Tereza Cristina Carvalho, de LASSU, les industriels ont déjà commencé à adopter des modes de production plus durables.

Certains chefs d’entreprise ont compris que le gain économique peut être énorme. Et le marché export est toujours plus exigent vis-à-vis de ces pratiques. C’est un facteur clé de compétitivité sur le marché.

Une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de São Paulo et du MIT, montre que le concept de chaussure durable va de l’éco-chaussure, fabriquée avec des processus écologiquement corrects, à la chaussure biodégradable qui se transforme en compost environ cinq ans après avoir été enterrée.

L’étude montre également que le prix de la chaussure durable serait de 20% à 25% plus cher qu’un modèle traditionnel.

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