Sur les traces du carbone noir en ULM

L’aéronef ultraléger du biologiste slovène Matevž Lenarčič va survoler l’Argentine durant 12 jours. Son objectif: mesurer les concentrations de carbone noir, en utilisant un minimum de carburant.

Par GVadmin Modifié le 18 juillet 2012 à 17 h 06

L’aéronef ultraléger du biologiste slovène Matevž Lenarčič va survoler l’Argentine durant 12 jours, avant de continuer son périple autour du globe. Son objectif: mesurer les concentrations de carbone noir, en utilisant un minimum de carburant.

Le biologiste slovène, Matevž Lenarčič, survole la planète en ULM pour mesurer les concentrations de carbone noir. © Andrea graziadio

Les épopées insolites visant à sensibiliser l’opinion publique aux problèmes environnementaux se multiplient. C’est au tour d’un scientifique slovène de parcourir la planète à bord d’un appareil hors du commun.

À la fois biologiste, photographe et pilote, Matevž Lenarčič a entrepris un tour du monde baptisé Green Light World Flight à bord d’un ULM Virus SW, à l’efficacité poussée au maximum. Cet engin ultra-économe lui permet de mesurer les niveaux de carbone noir et d'évaluer les ressources en eau douce tout autour de la planète, en exerçant un impact minimal sur l'environnement.

Sa devise, "Think small, think light, think green" (Pensez petit, pensez léger, pensez vert), résume assez bien ses ambitions :

Un aéronef léger peut fournir des informations précieuses sur les concentrations de carbone noir, sur son hétérogénéité régionale et sur sa répartition verticale pour un coût largement inférieur à celui de plateformes aériennes de taille plus importante […], y compris dans des région où très peu, voire aucunes mesures n’ont été effectuées, comme l’Antarctique, l’Afrique, et au dessus des océans Atlantique et Pacifique.

Avec un poids plume de 290 kilos seulement, le Virus permet à son pilote de parcourir de grandes distances en utilisant un minimum de carburant.

Carbone noir et réchauffement climatique

Analogue à la suie, le carbone noir est généralement produit lors de combustions incomplètes, dans les moteurs diesels par exemple. Il sert notamment à la fabrication des pneus, auxquels il donne leur couleur noire. On parle peu de ce polluant, malgré le rôle essentiel qu’il joue au niveau du climat. De nombreux rapports estiment en effet qu’il s’agit du deuxième responsable du réchauffement planétaire, juste après le dioxyde de carbone (CO2).

Le carbone noir réchauffe la terre en absorbant de la chaleur dans l’atmosphère et en réduisant la capacité de la planète à réfléchir la lumière solaire (l’albédo), en particulier sur les surfaces blanches comme la neige et la glace.

Le voyage de Matevž Lenarčič en Argentine devrait durer 12 jours, après quoi le “Virus” mettra le cap vers le Chili puis vers la Polynésie française.

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