Un an après Fukushima

Alors que tous les médias et personnalités du monde politique commémorent le tsunami japonais, la question des radiations continuent d’alimenter l’ensemble de la planète. Qu’en est-il du Canada et des Etats-Unis?

Par GVadmin Modifié le 13 juillet 2012 à 15 h 25

Un an après la catastrophe nucléaire de Fukushima, alors que tous les médias et personnalités du monde politique commémorent le tsunami japonais, la question autour des effets des radiations continuent d’alimenter l’ensemble de la planète. Qu’en est-il du Canada et des États-Unis?

Avec sa centrale de Three miles Island, les États-Unis ont aussi eu leur lot d'accident nucléaire. ©Rowens27 (Flickr)

Les radiations ont-elles toujours des effets nocifs?

Alors que des radiations continuent de s’échapper de la centrale nucléaire, les habitants de la ville cherchent des solutions afin de réduire ses impacts sur leur corps. Certains prennent des médicaments, tandis que d’autres préfèrent acheter fruits et légumes aux producteurs non-locaux.

Si les radiations ne sont pas mortelles à court terme, elles pourraient être à l’origine de cancers et autres maladies dégénérescentes dans les prochaines années.

Des débris déplacés vers le  Canada et les États-Unis

Une vidéo, diffusée sur Youtube, montre notamment l’évolution du nuage toxique se déplaçant du Japon vers les États-Unis et le Canada:

Si l’impact de Fukushima n'a été important qu’au Japon, ses effets ont touché la planète entière. En effet, en décembre 2011, de nombreux débris (produits ménagers, d’hygiènes, bouteilles d’eau, etc.) provenant du Japon ont été retrouvé sur les plages canadiennes.

L’avant et l’après Fukushima

Le monde entier a toujours les yeux fixés sur la zone de Fukushima. Les gouvernements de plusieurs pays tentent de rassurer leurs citoyens en insistant sur la sécurité de leurs infrastructures. L’Allemagne et la Grande-Bretagne ont même été jusqu’à fermer certains de leurs réacteurs.

Le Canada et les États-Unis se veulent rassurants et soulignent la fiabilité de leurs réacteurs. Selon le Globe and Mail la Commission canadienne de sûreté nucléaire a ordonné de procéder à une mise à jour des procédures et de vérifier leurs pertinences à une réponse adaptée en cas d’accident.

Selon de nombreux experts, la tragédie de Fukushima a démontré que le Japon n’était pas prêt à faire face à une crise nucléaire de cette ampleur. Une leçon qui aura sans doute servi à tous.

Christine Lacaze

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