Pour un renforcement du PNUMA au Rio+20

La ministre de l’Environnement, Izabella Teixeira, affirme que le Brésil « travaille pour un consensus » sur la création d’un organisme au sein de l’ONU. Il agirait comme une agence de défense de l’environnement. Les avis sont partagés.

Par GVadmin Modifié le 13 juillet 2012 à 10 h 36

La ministre de l’Environnement, Izabella Teixeira, affirme que le Brésil «travaille pour un consensus» sur la création d’un organisme au sein de l’ONU. Il agirait comme une agence de défense de l’environnement. Les avis sont partagés.

Izabella Teixeira, la ministre de l'Environnement brésilien. ©World Economic Forum

Teixeira défend également un renforcement du système existant: le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUMA). Elle affirme:

La création d’une agence n’est pas consensuelle. Le Brésil souhaite un effort politique pour renforcer ce programme, afin qu’un modèle de gouvernance pour le développement durable puisse se dessiner. Mais, en tant que pays hôte, nous cherchons un consensus pour la création d’une agence.

Le sommet Rio+20 se déroulera du 13 au 22 juin, à Rio de Janeiro, mais les débats préparatoires ont déjà commencé. "En route vers Rio+20", dont le thème est l’économie verte, en fait partie. Janez Potocnik, commissaire de l’Environnement de l’Union européenne, y participe.

Teixeira ne pense pas que la crise européenne ou les élections aux Etats-Unis ou en France puissent vider le sommet Rio+20 de son contenu. Elle soutient:

Nous aurons un nombre significatif de chefs d’Etats et de gouvernements, en plus des délégations. Je ne crains pas un désintérêt. Ce sera un succès. Ce qui peut arriver, c’est qu’un leader ne soit pas élu, mais son pays sera bien présent.

Elle a participé récemment au Forum Mondial de l’Eau, à Marseille, qui a réuni des représentants de 160 pays. Le débat inaugural du forum était centré sur Rio+20.

Janez Potocnik, commissaire de l’Union européenne, a annoncé que le Conseil de l’UE avait déjà entériné ses propositions pour Rio+20. Elles abordent cinq sujets principaux: l’énergie durable, l’eau, l’exploitation durable de la terre et des écosystèmes, les océans et l’efficacité dans l’usage des ressources. Le focus se fait sur les déchets. Il argumente:

Les jours des ressources aux prix bon marché et disponibles sont terminés. La population mondiale va croître fortement et la pression sur les ressources naturelles va augmenter. D’ici 2030, la classe moyenne mondiale sera composée de 3 milliards de personnes.

Selon lui, il faut imaginer une façon de faire cohabiter marché et régulation. Il cite l’exemple du football:

Le football, c’est un jeu global. Demandez aux joueurs s'ils aimeraient jouer sans règles. Ils ont besoin de règles, et de règles claires pour tous.

g1.globo.com

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