Le changement climatique, une « longue urgence » à laquelle les Nations Unies ne peuvent répondre

A l’occasion du Sommet de la terre Rio+20, une journaliste australienne constate l’inaptitude des Nations Unies à répondre au changement climatique.

Par Cathy Phouphetlinthong Publié le 30 juin 2012 à 0 h 42

A l’occasion du Sommet de la terre Rio+20, une journaliste australienne constate l’inaptitude des Nations Unies à répondre au changement climatique.

Des instruments inadaptés

Les négociations internationales sur les changements climatiques sont vaines. Sur les 90 objectifs convenus à Rio en 1992, seuls quatre ont été atteints et la situation a empiré dans de nombreux domaines au cours des vingt dernières années.

Au lendemain de Rio+20, Greenpeace pense abandonner les négociations internationales et se tourner vers des campagnes de désobéissance civile. Si négociations et accords internationaux ont pu réussir dans les domaines de la paix et de la santé, ceux-ci ne sont pas adaptés au problème du changement climatique.

Une longue urgence réclamant une réponse immédiate

Le changement climatique est une « longue urgence », selon le journaliste américain James Howard Kunstler. Ses effets sont lents et imperceptibles mais pourraient être considérables et dévastateurs. N’étant pas un problème à long terme pouvant être traité progressivement par une gestion prudente et une coordination négociée, il demande une réponse immédiate, ferme et audacieuse. Avec leurs processus lents, méthodiques et progressifs, le journaliste conclut:

« Les Nations Unies, malgré tout le bien qu’elles font, ne sont pas le moyen d’aborder le changement climatique. »

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