Le trou de la couche d’ozone se réduit en Nouvelle-Zélande

Des recherches montrent que l’atmosphère au dessus de l’antarctique se reforme plus vite que prévu, mais les experts en cancers de la peau restent sceptiques.

Par Aurelie Taupin Modifié le 2 janvier 2014 à 14 h 39

Des recherches montrent que l’atmosphère au dessus de l’antarctique se reforme plus vite que prévu, mais les experts en cancers de la peau restent sceptiques.

Les Chlorofluorocarbones, responsable de la réduction du trou de la couche d'ozone

Pour la première fois en trente ans, le trou de la couche d’ozone, qui se trouve notamment au dessus de la Nouvelle-Zélande, semble se réduire. En effet, une recherche menée par une université néo-zélandaise montre que les gaz se reconstituent lentement.

Cela fait aujourd’hui 25 ans que les Chlorofluorocarbones (CFC), éléments chimiques contenus en particulier dans les aérosols, ont été interdits à la vente partout dans le monde. Leur utilisation avait été reconnue comme principale responsable de l’amincissement de la couche d’ozone.

« La couche d’ozone au-dessus de l’antarctique devrait, d’ici 2050, retrouver son état de 1980 », explique Adrian McDonald, spécialiste du problème.

Les spécialistes du cancer de la peau restent sceptiques

Cependant, ces résultats ont été accueillis avec une certaine méfiance de la part des spécialistes du cancer de la peau. « Je le croirais quand je le verrais », affirment certains.

La couche d’ozone est faite de gaz naturels, qui protègent les humains et les autres organismes vivants, en filtrant les rayons ultraviolet du soleil. La Nouvelle-Zélande a été un des pays les plus touchés par la réduction de cette protection. Les mélanomes, cancers de la peau qui se développent par les grains de beauté, tuent presque un Néo-zélandais par jour, et ce chiffre ne cesse d’augmenter. C’est plus que dans tout autre pays.

Pour lutter contre ce phénomène, la crème solaire est de mise

Mais, malgré cette découverte encourageante, les conseils des spécialistes restent les mêmes : tous les Néo-zélandais devraient se tartiner de crème solaire et se couvrir à chaque exposition au soleil.

Ici, les rayons du soleil sont extrêmement féroces, et si le trou se referme, nous n’en avons pas encore vu les résultats.

Adrian McDonald ajoute que résoudre ce problème en aurait peut-être accéléré un autre. En effet, le trou de la couche d’ozone aurait protégé l’antarctique du pire du réchauffement climatique causé par les gaz à effet de serre, en gardant son centre au frais. Le « continent blanc » semble désormais se réchauffer beaucoup plus vite qu’auparavant. D’autres recherches sont attendues sur les conséquences de cette reconstruction.

Le porte parole du parti des Verts, Kennedy Graham, annonce que les résultats sont rassurants. Cependant, il prévient que faire des comparaisons entre ce succès et le combat contre le réchauffement climatique serait une erreur. "Ce serait comparer une petite ballade sur une colline à l’escalade de l’Himalaya."

1 commentaire on «Le trou de la couche d’ozone se réduit en Nouvelle-Zélande»

  • Bonjour,
    “Les spécialistes du cancer de la peau reste sceptique”.
    Ce sont LES spécialistes du cancer de la peau qui resteNT sceptiqueS.
    Sinon, merci pour l’article!

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