Les trois pouvoirs écologiques de l’urine

Il n’est pas forcément agréable d’en parler, mais c’est un fait souvent ignoré, l’urine possède des pouvoirs écologiques intéressants. Elle peut également être considérée comme une source d’énergie renouvelable, permettant notamment de recharger des gadgets ou des ordinateurs.

Par GVadmin Publié le 9 octobre 2012 à 0 h 29

Il n’est pas forcément agréable d’en parler, mais c’est un fait souvent ignoré, l’urine possède des pouvoirs écologiques intéressants. Elle peut également être considérée comme une source d’énergie renouvelable, permettant notamment de recharger des gadgets ou des ordinateurs.

En 2010, des chercheurs de l’Université Heriot-Watt, au Royaume-Uni, ont mis au point un prototype de cellule combustible qui peut produire de l’énergie à partir de l’urine. Sans générer aucun sous-produit polluant, le prototype peut convertir l’énergie chimique contenue dans l’urée en électricité et eau, qui peut elle aussi être réutilisée.

Ainsi, l’urine pourrait servir à produire de l’électricité dans des sous-marins ou pour des peuplades isolées au milieu du désert, par exemple. Les premiers tests ont donné des résultats positifs, produisant de petites quantités d’énergie, avec un potentiel prometteur.

L’urine humaine est une des sources les plus riches en nitrogène, phosphore et potassium pour les plantes, et son assimilation est parfaite. Après avoir testé l’utilisation d’urine dans une plantation, des chercheurs finlandais ont constaté qu’elle se révèle un excellent fertilisant organique, abondant et bon marché.

Dans une étude publiée au Journal of Agricultural and Food Chemistry, la croissance de deux plantations de chou a été comparée, l’une étant arrosée par de l’urine. Celle-ci a donné des choux de taille légèrement supérieure.

Ce mois-ci, une étude publiée montre que l’urine peut être capable de capturer des gaz à effet de serre comme le CO2. L’auteur de l’étude, le professeur Manuel Jiménez Aguilar, de l’Institut de Recherche et Formation Agraire d’Andalousie, affirme que l’urée se décompose à température ambiante en produisant, entre autres substances, de l’ammoniaque qui peut se lier au CO2 pour former du bicarbonate d’ammonium.

D’après le chercheur, le mélange fait à partir de l’urine pourrait permettre de diminuer les émissions globales de 1% par an. La prochaine étape est de créer des prototypes pour filtrer des pots d’échappements et des cheminées d’usines.

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