Alliances Sud-Sud pour le développement durable

Le troisième sommet Amérique du Sud-pays arabes (ASPA) a été l’occasion pour les deux blocs de réaffirmer leur volonté de coopération. Ensemble, les nations du Sud se sont engagées à promouvoir la paix et le développement, tout en luttant contre le réchauffement climatique.

Par GVadmin Publié le 14 octobre 2012 à 0 h 22

Le troisième sommet Amérique du Sud-pays arabes (ASPA) a été l’occasion pour les deux blocs de réaffirmer leur volonté de coopération. Ensemble, les nations du Sud se sont engagées à promouvoir la paix et le développement, tout en luttant contre le réchauffement climatique.

Deux absents : la Syrie et le Paraguay

Réunis dans la capitale péruvienne à l’occasion de l’ASPA, pays arabes et sud-américains ont manifesté leur volonté de promouvoir le développement et de s’entraider pour lutter contre les effets du changement climatique.

Reportée en 2011 en raison des évènements du printemps arabe, la rencontre a finalement eu lieu malgré l’absence de la Syrie, suspendue par la Ligue arabe, et celle du Paraguay, exclu de l’Union des nations sud-américaines (UNASUR) depuis la destitution de son président.

Dans un texte final baptisé « Déclaration de Lima », les pays des deux blocs s’engagent à renforcer leur coopération scientifique et technologique afin notamment d’enrayer la dégradation des terres et la désertification.

Sur le territoire sud-américain, c’est l’Institut national des zones semi-arides brésilien (INSA) qui sera chargé d’organiser et de contrôler les actions menées en ce sens. Du côté des pays arabes, ces tâches seront dévolues au Centre arabe pour l’étude des zones arides et des terres sèches (ACSAD).

Le Pérou devra superviser les avancées

De son côté, le Ministère de l’Environnement péruvien s’engage à coordonner les actions entre les 12 pays sud-américains et les 22 pays arabes membres de l’ASPA.

L’Unasur et la Ligue arabe prévoient également la création d’un réseau de recherche sur la réduction de l’impact du changement climatique à partir des réseaux nationaux existants. Celui-ci s’appuiera sur une série de protocoles pour la prévention, la préservation et la réhabilitation des zones affectées par la désertification.

Parallèlement, des spécialistes seront formés pour le développement des régions arides et semi-arides. Pour lutter contre la désertification, ils procèderont entre autres à l’identification et à l’amélioration des espèces végétales originaires de chaque pays.

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