Bonheur durable : Pourquoi l’Amérique latine devance l’Europe et les États-Unis ?

Vivre heureux implique-t-il une consommation effrénée des ressources de la planète ? L’indice planète heureuse publié chaque année par la fondation NEF montre au contraire que le bonheur est à la portée des pays dont l’empreinte écologique est parmi les plus faibles.

Par Octavia Tapsanji Modifié le 30 octobre 2012 à 10 h 27

Vivre heureux implique-t-il une consommation effrénée des ressources de la planète ? L’indice planète heureuse publié chaque année par la fondation NEF montre au contraire que le bonheur est à la portée des pays dont l’empreinte écologique est parmi les plus faibles.

 

 Le Costa Rica, champion 2012 du bonheur vert

Vivre heureux, c’est bien. Vivre sur une planète où les générations futures pourront-elles aussi accéder au bonheur, c’est mieux. C’est cette notion de « bonheur durable » que la New Eonomics Fundation (NEF) tente de mesurer en calculant chaque année l’Indice planète heureuse.

Le résultat ne s’intéresse donc pas uniquement au bonheur individuel, mais montre avec quelle efficacité les nations convertissent les richesses naturelles de la planète en vies longues et heureuses pour leurs citoyens.

Et il semblerait que l’Amérique latine ait trouvé la bonne recette pour y parvenir, puisque la région s’accapare neuf des 10 premières places. En tête du classement, on retrouve notamment le Costa Rica avec 64 points, suivi du Vietnam, de la Colombie, du Belize et du Salvador, tandis que la moyenne mondiale ne dépasse pas 42,5.

Le rapport de la NEF explique que si le Costa Rica et ses 4,7 millions d’habitants affichent de si bons résultats, c’est surtout grâce à leur engagement en faveur du développement durable :

« Le Costa Rica possède la seconde espérance de vie du continent, produit 99 % de son énergie grâce à des ressources renouvelables, a mis un terme au désastre de la déforestation, et ses habitants sont plus heureux que ceux de nombreux pays riches. »

Les pays riches, handicapés par leur empreinte écologique

La méthodologie retenue pour calculer l’Indice planète heureuse s’appuie sur trois éléments : l’espérance de vie, la qualité de vie et l’empreinte écologique. C’est ce dernier facteur qui explique les mauvais résultats des pays développés, comme ceux des États-Unis, qui ne pointent qu’en 105ème position.

En revanche, les pays émergents latino-américains ou caribéens arrivent en tête du classement car leur empreinte écologique est relativement faible, et qu’il est possible d’y vivre vieux et d’y couler des jours heureux.

Créée en 1986 au Royaume-Uni, la NEF étudie les données de 151 pays, représentant 99 % de la population mondiale.

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