Le prix « Fossile » décerné à la Nouvelle-Zélande pour son exécrabilité en matière d’environnement

La 18e conférence sur le réchauffement climatique organisé par l’ONU s’est tenue la première semaine de décembre 2012 à Doha au Qatar. La Nouvelle-Zélande est arrivée au premier rang – ex aequo du classement des pays « les pires en matière d’environnement » – 194 pays participaient. Un coup dur pour l’image « verte » du pays. Réactions chez les Kiwis.

Par Octavia Tapsanji Publié le 17 décembre 2012 à 0 h 45

La 18e conférence sur le réchauffement climatique organisé par l’ONU s’est tenue la première semaine de décembre 2012 à Doha au Qatar. La Nouvelle-Zélande est arrivée au premier rang – ex aequo du classement des pays « les pires en matière d’environnement » - 194 pays participaient. Un coup dur pour l’image « verte » du pays. Réactions chez les Kiwis.

Le « prix fossile »

Le « prix fossile » est décerné chaque année au pays qui contribue le plus au réchauffement climatique. Il ne prend souvent pas assez en compte la protection de l’environnement dans son agenda politique. Ce prix-punition a un certain poids politique qui reste cependant informel.

Selon la conclusion de la remise du prix Fossile de cette année :

« Apres 5 ans de règne en tant que « Fossile Colossal », il semblerait que le Canada ait refusé de tirer sa révérence en tant que pays à la traine pour ce qui est des questions climatiques. Le pays est toujours remarqué pour son manque d’action, et son seul rival est désormais la Nouvelle-Zélande. Leurs émissions de dioxyde carbone sont similaires mais la Nouvelle-Zélande a démontré un aveuglement hors norme quand il s’agit des réalités scientifiques et politiques »

Une politique pas assez engagée

Le gouvernement néo-zélandais n’a effectivement pas présenté l’environnement comme une de ses priorités lors de ces dernières années. En effet, l’objectif de la baisse des émissions de dioxyde de carbone pour 2020 reste vague et incertain. De plus, le gouvernement refuse de respecter le protocole de Kyoto en réduisant ces émissions.

Kennedy Graham, membre du parti des verts, affirme :

« Je félicite Mr Key – le premier ministre et Mr Groser, ministre des affaires environnementales et de l’Intérieur, qui méritent ce prix. Notre promesse est apparemment de détruire la planète au cours de ce siècle. Leurs actions en sont le symbole. »

A la fin de la conférence, il a été décidé que la Nouvelle-Zélande ne pourrait plus accéder au moins de 2016 à 2020 au marché carbone opéré sous le protocole de Kyoto. Cela signifie que le pays n’aura plus l’autorisation de polluer au delà d’une certaine limite.

Kennedy Graham réitère « C’est une honte pour la Nouvelle-Zélande.  Le pays est devenu le paria de la communauté internationale sur le sujet le plus important auquel l’humanité doit faire face. »

Des pays comme le Danemark, la Suède ou le Portugal ont quant à eux été primés pour la baisse de leurs émissions. Le Danemark ou la Suède mènent de meilleures politiques de restriction, mais c’est la crise économique qui a influencé les émissions du Portugal. Crise ou choix, dans tous les cas, il faut continuer nos efforts.

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