Les réseaux sociaux au service des océans

Grâce à une vidéo postée sur Facebook et YouTube, une vaste opération de nettoyage des fonds marins a pu être organisée à Guam.

Par Octavia Tapsanji Publié le 3 janvier 2013 à 0 h 55

Grâce à une vidéo postée sur Facebook et YouTube, une vaste opération de nettoyage des fonds marins a pu être organisée à Guam.

© Mike McCue

Un gigantesque tas d’ordures

Lors d’une plongée récréative au large des cotes d’Agat, à Guam, Mike McCue, conservateur de l’aquarium UnderWater World de Guam, a découvert un tas d’ordures de 50 mètres carrés au fond de l’océan. Par la force de courants convergents, toutes sortes de déchets provenant de l’ensemble l’île se sont accumulés sur le site où l’on trouve des sacs plastiques, des jouets, des cannettes, et même un vieux matelas lourd de plus de 200 kilos d’eau.

Une vidéo pour encourager au nettoyage

Face au gigantesque tas d’ordures, McCue a décidé d’utiliser les réseaux sociaux pour rassembler des volontaires au nettoyage. «  C’était quelque chose que je voulais partager au moins avec mes amis, je suis donc rentré et ai pris ma caméra et dans la journée où j’ai filmé, j’ai mis la vidéo sur Facebook et YouTube pour essayer de rassembler des volontaires pour aller nettoyer. Compte tenu de la taille du dépotoir, je savais qu’il faudrait plus que quelques personnes » explique-t-il.

En quelques jours sa vidéo a permis de passer le mot à des milliers de personnes ainsi que d’attirer l’attention de l’Agence pour la protection de l’environnement de Guam. Six bateaux, 35 plongeurs et de nombreux autres volontaires de plusieurs horizons ont ainsi joint leurs efforts pour nettoyer le site.

Sensibiliser les communautés locales

Face au succès rencontré par la diffusion de sa vidéo sur les réseaux sociaux, McCue veut maintenant sensibiliser les communautés locales et faire appel aux médias locaux. « Si de plus nombreuses personnes peuvent voir ce qui arrive à ce qu’elles jettent dans les rivières ou la jungle, ou à ce qu’elles laissent simplement sur le littoral, j’espère que cela aura une incidence, au moins sur la jeune génération, et qu’il y aura des changements », déclare-t-il.

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