Quand l’ESS rencontre la Consommation collaborative

Les consciences sont révélées : il faut changer notre modèle économique. Des solutions se profilent depuis quelques années, d’un côté l’Economie Sociale et Solidaire, de l’autre la Consommation Collaborative (aussi économie collaborative).

Par Octavia Tapsanji Modifié le 28 mars 2013 à 17 h 36

Les consciences sont révélées : il faut changer notre modèle économique. Des solutions se profilent depuis quelques années, d’un côté l’Economie Sociale et Solidaire, de l’autre la Consommation Collaborative (aussi économie collaborative).

Deux routes parallèles 

L’économie sociale et solidaire

Déjà bien implantée depuis plusieurs années, possédant un ministère dédié à son fonctionnement, l’ESS regorge d’acteurs dont la plupart sont des mutuelles, des coopératives, des associations qui ont pour ambition de concilier une activité économique avec un objectif d’utilité sociale. Elles sont parfois à but caritatif. Leurs résultats sont  réinvestis dans leurs projets et profitent aussi d’un partage démocratique du pouvoir dans l’entreprise.

Ainsi elle se développe autour de l’alimentaire avec les AMAP et le commerce équitable. Elle s’élance aussi avec de nouvelles formes de monnaies complémentaires (le sel, la violette, etc…)

Un projet de loi est en cours et au printemps 2013 elle permettra (entre autres) de moderniser les dispositions législatives et de renforcer le cadre juridique.

La consommation collaborative

Elle prône l’usage plus que la possession, elle permet d’utiliser un service, un produit entres particuliers. Une collaboration entre individus qui se rendent un service monétisé à travers une plateforme numérique qui peut les mettre en relation.

Le collaboratif s’étale dans des domaines très vastes, ainsi vous pourrez partager un carré de jardin avec un voisin, un motoculteur avec un ami, une voiture le temps d’un trajet avec un parfait inconnu, une recette de cuisine chez l’habitant et même collaborer dans un projet qui vous fait rêver.

Un investissement humain, un partage de valeurs, de savoirs, une action écologique à travers une consommation repensée. Une hyperconsommation plus permissive car elle est réfléchie.

Un social décuplé avec des connexions possibles entres voisins ou proches autour de différents thèmes.

Cette économie lancée par de nombreuses start-up s’éloigne du monde de la solidarité, l’ombre des profits planent autour de ce nouveau modèle économique.

Le mot est lâché : PROFIT !

Et pourtant solidarité et social peuvent être synonymes de partage et de collaboration.

Deux routes avec des intersections

Ce qui fait les différences n’efface pas ce qui fait les points communs.

Car des connexions se font, des points identiques permettent de rendre ces deux actions complémentaires. Un social en commun, les chemins diffèrent mais le final est le même, une rencontre peut se faire, un lien se crée. On développe des connexions entre personnes. Un point d’entrée s’opère malgré des différences de catégories socio-professionnelles, différences d’économies et mêmes différences de points de vue politiques.

Alors ces points convergent bien ensemble !

Pas tout à fait les mêmes objectifs, mais des finalités identiques.

Le but étant de bouleverser de changer et de valoriser une société plus humaine.

Pas de fossé à ce sujet, les buts sont bien les mêmes !

Céline Laporte

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