Classement 2013 des Global 100

Pour la 3ème année consécutive, Green&vert, relais francophone de Corporate Knights, vous présente le classement 2013 des Global 100, qui regroupe les 100 entreprises les plus engagées en faveur du développement durable dans le monde.

Par Octavia Tapsanji Modifié le 25 janvier 2013 à 10 h 28

Pour la 3ème année consécutive, Green&vert, relais francophone de Corporate Knights, vous présente le classement 2013 des Global 100, qui regroupe les 100 entreprises les plus engagées en faveur du développement durable dans le monde.

Classement des entreprises globales « méritantes » qui réussissent à concilier responsabilité sociétale et performance financière

Corporate Knights, media canadien du capitalisme responsable basé à Toronto, vient de dévoiler aujourd'hui son nouveau classement des 100 entreprises les plus engagées en faveur du développement durable dans le monde (Global 100).

Reconnu comme le classement le plus crédible du monde en ce qui attrait à la durabilité des entreprises, le Global 100 classe les 100 entreprises les plus engagées dans le monde en s’appuyant sur des métriques boursières et de durabilité précises.

Dans l'ensemble, le Global 100 enregistre un nombre total d’entreprises dont le chiffre d’affaire annuel est de 3 milliards de dollars US (environ 4,5% du PIB mondial) et qui emploient près de 5,3 millions de personnes (2011).

Umicore se classe numéro un du Global 100 en 2013. Cette entreprise est basée en Belgique et se spécialise dans le développement de technologie de matériaux et le recyclage. Les reste du top 5 récence Natura Cosmeticos, Statoil, Neste Oil et Novo Nordisk.

Umicore enregistre plus du tiers de son chiffre d'affaires (20 milliards de dollars en 2011) par la vente de catalyseurs qui permettent de réduire la pollution des véhicules émise par les moteurs à combustion interne. L’entreprise atteint le haut du classement en 2013 en raison de sa haute performance intersectorielle. L’entreprise se classe dans le premier quart de 6 sur 12 des indices de performances utilisées dans le projet, dont la productivité carbone et eau, ainsi que le roulement du personnel.

En commentant les résultats de cette année, Toby Heaps, CEO de Corporate Knights, a fait remarquer que « les entreprises du Global 100 sont en train de mener une révolution dans la productivité des ressources, en transformant les déchets en trésor et en faisant plus avec moins. Elles amènent notre civilisation au delà des abus environnementaux pour revenir à une planète saine. »

Il a ajouté « qu’en matière de carbone, d'eau, d'énergie, de gaspillage, les entreprises du Global 100 sont sur la bonne voie pour doubler l’efficacité de la productivité de ces ressources d’ici 2025 dans deux tiers des cas, et dans un contexte où les prix des marchandises atteignent un pic, cela leur sera favorable autant économiquement qu’environnementalement. »

Le Canada et les États-Unis se classent en tête avec chacun 10 entreprises répertoriées au classement, suivie par l'Australie (9), la Grande-Bretagne (9) et la France (9). Dans l'ensemble, le Global 100 intègre des entreprises de 22 pays, de tous les secteurs de l’économie, et situées sur les six continents.

Corporate Knights utilise le succès du Global 100 et sa méthodologie de recherche pour explorer les stratégies « durables » de placement auprès des investisseurs.

Doug Morrow, vice-président à la recherche de Corporate Knights, explique que « le Global 100 est l'un des rares indices boursiers qui surclasse l’indexe repère MSCI All Country World (ACWI) avec plus de 900 bps au cours des 8 dernières années. Il s'avère que notre méthodologie de sélection pour le Global 100 est un indicateur sûr concernant l'efficience opérationnelle des entreprises, devenu un moteur de plus en plus important pour le rendement des actions au cours de ces dernières années. »

Corporate Knights a collecté ses données, premièrement, par les services de Bloomberg et, deuxièmement, par un lien direct avec 350 entreprises sélectionnées parmi la totalité des actions existantes à la bourse (soit environ 4 000).

Le Global 100 utilise une méthodologie en deux étapes. Premièrement, les entreprises de départ sont sélectionnées en fonction de leurs pratiques de divulgation de durabilité, leur santé financière, leurs types de produits et leurs derniers dividendes reversés. Les entreprises choisies, sont ensuite classées par rapport à leurs pairs du même secteur, sur un ensemble d'indicateurs de rendement clés (IRC). Plusieurs critères d’IRC sont utilisés selon chaque secteur, en fonction des évolutions récentes enregistrées dans chaque groupe d'industries.

Mr Morrow ajoute « nous estimons que les données sur la durabilité qui sont présentes dans notre modèle de recherche du Global 100 peuvent, une fois correctement nettoyées, contenir des signaux statistiques importants et cachés sur la performance financière future des entreprises. Cette information est largement sous-estimée comme indicateur de compétitivité à Wall Street et dans la gestion des actifs dans le monde entier. »

Pour connaitre le classement complet et obtenir davantage d’informations, veuillez visiter les pages suivantes: www.global100.org ou www.corporateknights.com/global100.

Annexe I: Rendement financier du Global 100 depuis son lancement (Février 1, 2005) au 31 Décembre 2012

Le graphique ci-dessous montre le rendement mensuel total du Global 100 et son indice de référence, l'indice MSCI All Country World (ACWI) en dollar US, depuis sa création (le 1er février 2005) au 31 Décembre 2012, inclusivement. Au cours de cette période, le Global 100 offre aux investisseurs un rendement total de 59,89%, comparativement à 50,39% pour le MSCI ACWI, soit une performance supérieure de 9,5%. Le Global 100 est équipondérée et reflète la composition sectorielle de l'indice MSCI ACWI sur une base de pourcentage.

Annexe II: Efficacité de la productivité des ressources

Afin de doubler sa productivité chaque 12 ans, une entreprise doit maintenir un taux de rendement annuel avec une hausse de 6%. Avec les améliorations apportées entre 2009 à 2011, le tableau ci-dessous montre que la proportion de la Global 100 maintient ce niveau de performance dans les quatre indicateur de « productivité » établit selon le modèle de recherche.

Annexe III: Représentation des pays de le classement du Global 100 2013

1 commentaire on «Classement 2013 des Global 100»

  • Que l’on m’explique le véritable sens de ce classement. Il est censé représenter les cents entreprises qui se sont le plus investies dans des méthodes de développement durable. Certes, mais prenons-nous en compte l’intérêt réel porté à l'”écologie” par ces entreprises. Je ne comprends pas comment on peut tolérer l’intégration dans ce classement de la plupart de ces entreprises qui nuisent à l’environnement (au sens large du terme) plus qu’elles ne participent à ses bienfaits. Nestlé, Dassault, et la plupart des noms cités dans le classement ne devraient pas y figurer. On parle, il est vrai, de “progrès” envers les lois environnementales mais comment peut-on dire que celles-ci font des progrès quand elles sont la cause de la quasi-intégralité des problèmes dans le Monde, dont le problème du respect environnemental (il faut entendre par là “qui nous entoure” et non “bio-éco-sauvons les animaux et les tribus humaines reculées”). Selon moi, ce classement n’est d’aucune utilité sinon que d’encourager “l’éco-lavage de cerveau” en démontrant que les “vilains” ne sont pas si vilains car ils font quelques gestes nobles pour plaire et garder leurs monopoles et leurs belles images. Ah ! Vous aurez beau vouloir vous laver les mains, tant que le sang y coulera encore et davantage, il y restera trop de traces pour que je vous tente les miennes !

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