Halte à l’exploitation minière sur les terres tribales

Les propriétaires terriens des Iles Salomon s’opposent à l’exploitation minière, estimant que leurs terres valent plus que tout bénéfice économique rapide.

Par Stacy Aubenas Publié le 30 janvier 2013 à 0 h 54

Les propriétaires terriens des Iles Salomon s’opposent à l’exploitation minière, estimant que leurs terres valent plus que tout bénéfice économique rapide.

Un patrimoine essentiel

Des tribus de l’île de Choiseul, dans l’archipel des Salomon, ont déposé une pétition auprès du Ministère des mines et de l’énergie contre l’exploitation du nickel sur leurs terres. Les propriétaires terriens craignent que l’exploitation du minerai ne détruise leur fragile écosystème, hôte d’importantes zones de chasse et de pêche. Les retombées économiques de l’exploitation minière leur paraissent insignifiantes face à la dégradation de leur environnement.

« Notre identité en tant que peuple et tribu, nos moyens d’existence, notre fierté, notre histoire, tous sont liés à la terre », déclare un membre de la tribu Kamaboe. « Nous perdrons donc bien plus que des terres, nous perdrons une grande partie de ce que nous sommes. »

La pétition a été lancée à la suite de plusieurs réunions éducatives menées à Choiseul et dans la capitale Honiara. Elle a été signée par les chefs des deux tribus dont les terres abritent la majorité du nickel.

Une forte demande en matières premières

L’exploitation du nickel, et autres matières premières, est alimentée par la forte demande provenant de la Chine et une hausse constante des prix. Le Ministère des mines et de l’énergie des îles Salomon rapporte une augmentation importante des demandes de permis d’exploration dans l’ensemble du pays.

Parallèlement, le ministère note une opposition croissante des propriétaires terriens à l’exploitation minière, en dépit des retombées économiques.

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