Claudec : Je crois que l’article insiste surtout sur le fait que les riches n’ont jamais été aussi riches, puisque leurs revenus ont augmenté fortement depuis 20 ans et qu’ils n’ont jamais gagné de telles sommes. Et que les pauvres n’ont jamais été aussi nombreux.
J’avais lu quelque part qu’au Royaume Uni, il y avait désormais 8 000 milliardaires … et 8 millions de personnes qui ne savaient pas si elles pourraient se nourrir le lendemain.
C’est donc ces décalages qui sont ahurissants et non pas la réaction d’Oxfam, qui ne fait que souligner un état de fait qui les révolte, eux qui doivent travailler avec les plus pauvres des plus pauvres au quotidien.
Par ailleurs, si la société des hommes est fortement inégalitaire, doit-on juste se résigner et l’accepter ? Et la révolte ?!!!
Il est ahurissant de constater la surprise que semble éprouver une ONG comme oxfam à la découverte de ce qu’est devenu en quelques siècles la pyramide sociale.
Mais il est affligeant de lire l’analyse aussi partisane qu’aveugle qu’elle en fait.
La société des hommes est, a toujours été et sera jusqu’à sa fin, irrévocablement faite d’inégalités. L’exception y domine la masse ; le pouvoir y domine le peuple, la force la faiblesse, l’intelligence la sottise, le savoir l’ignorance , la richesse la pauvreté etc. ; dans tous leurs aspects. Et plus les richesses augmentent – qu’elles soient d’ordre matériel ou immatériel – Plus s’accroît l’écart entre un sommet qui n’a pas d’autres limites que les capacités de la planète, et la base.
Il existe des chiffres et un mécanisme vieux comme le monde, dont il faudrait pourtant avoir clairement conscience avant de tenter sincèrement quoi que ce soit d’utile pour secourir durablement les plus nécessiteux d’entre nous .Or aucun des membres de nos élites n’a le courage, non seulement de l’affronter mais de simplement l’évoquer. Ne parlons pas de la pseudo élite et de ceux qui la suivent le nez dans le guidon d’idéologies elles aussi submergées par le nombre.
À l’aube de notre ère, la Terre était peuplée d’environ 250 millions d’êtres humains. Elle en compte plus de 7 milliards aujourd’hui, dont 1,2 à 1,4 milliard vivent dans un état de pauvreté profonde. L’homme et le progrès dont il est porteur ont ainsi créé, en 20 siècles, 5 fois plus de miséreux qu’il n’y avait d’individus de toutes conditions sur terre au début de leur entreprise. Et la population augmente, quotidiennement, de 220 à 250 000 âmes qui viennent dans leur grande majorité surpeupler la base d’une société dans laquelle le « descenseur social » prend le pas sur l’ascenseur du même nom, comme pour démontrer que la pauvreté est plus facile à partager que la richesse.
Outre le véritable escamotage de ce fait démographique par la plupart des « docteurs » penchés sur le cas des pauvres, la pyramide sociale, pour aussi schématique qu’elle soit, met en évidence le fait que les pauvres des uns sont les riches des autres, dans une relativité universelle dont non seulement les uns et les autres se moquent, mais qu’ils contribuent à masquer avec un égoïsme comparable à celui des riches du sommet qu’ils ne font qu’envier dans leur impuissance. Tous ceux qui confondent richesse avec confort et bonheur avec richesse, démontrent ainsi que le sort d’un milliard et demi de pauvres réels et profonds leur importe peu, comparé aux enjeux de leur propre lutte pour arracher à leurs riches ce qu’ils leur envient, avec une rapacité au moins égale à la leur. Mais le plus grave est qu’en dépit de leurs principes, ils méprisent ainsi ceux dont ils sont eux-mêmes le riches et se prétendent les défenseurs.
Visiter à ce sujet : http://claudec-abominablepyramidesociale.blogspot.com
Claudec : Je crois que l’article insiste surtout sur le fait que les riches n’ont jamais été aussi riches, puisque leurs revenus ont augmenté fortement depuis 20 ans et qu’ils n’ont jamais gagné de telles sommes. Et que les pauvres n’ont jamais été aussi nombreux.
J’avais lu quelque part qu’au Royaume Uni, il y avait désormais 8 000 milliardaires … et 8 millions de personnes qui ne savaient pas si elles pourraient se nourrir le lendemain.
C’est donc ces décalages qui sont ahurissants et non pas la réaction d’Oxfam, qui ne fait que souligner un état de fait qui les révolte, eux qui doivent travailler avec les plus pauvres des plus pauvres au quotidien.
Par ailleurs, si la société des hommes est fortement inégalitaire, doit-on juste se résigner et l’accepter ? Et la révolte ?!!!
Il est ahurissant de constater la surprise que semble éprouver une ONG comme oxfam à la découverte de ce qu’est devenu en quelques siècles la pyramide sociale.
Mais il est affligeant de lire l’analyse aussi partisane qu’aveugle qu’elle en fait.
La société des hommes est, a toujours été et sera jusqu’à sa fin, irrévocablement faite d’inégalités. L’exception y domine la masse ; le pouvoir y domine le peuple, la force la faiblesse, l’intelligence la sottise, le savoir l’ignorance , la richesse la pauvreté etc. ; dans tous leurs aspects. Et plus les richesses augmentent – qu’elles soient d’ordre matériel ou immatériel – Plus s’accroît l’écart entre un sommet qui n’a pas d’autres limites que les capacités de la planète, et la base.
Il existe des chiffres et un mécanisme vieux comme le monde, dont il faudrait pourtant avoir clairement conscience avant de tenter sincèrement quoi que ce soit d’utile pour secourir durablement les plus nécessiteux d’entre nous .Or aucun des membres de nos élites n’a le courage, non seulement de l’affronter mais de simplement l’évoquer. Ne parlons pas de la pseudo élite et de ceux qui la suivent le nez dans le guidon d’idéologies elles aussi submergées par le nombre.
À l’aube de notre ère, la Terre était peuplée d’environ 250 millions d’êtres humains. Elle en compte plus de 7 milliards aujourd’hui, dont 1,2 à 1,4 milliard vivent dans un état de pauvreté profonde. L’homme et le progrès dont il est porteur ont ainsi créé, en 20 siècles, 5 fois plus de miséreux qu’il n’y avait d’individus de toutes conditions sur terre au début de leur entreprise. Et la population augmente, quotidiennement, de 220 à 250 000 âmes qui viennent dans leur grande majorité surpeupler la base d’une société dans laquelle le « descenseur social » prend le pas sur l’ascenseur du même nom, comme pour démontrer que la pauvreté est plus facile à partager que la richesse.
Outre le véritable escamotage de ce fait démographique par la plupart des « docteurs » penchés sur le cas des pauvres, la pyramide sociale, pour aussi schématique qu’elle soit, met en évidence le fait que les pauvres des uns sont les riches des autres, dans une relativité universelle dont non seulement les uns et les autres se moquent, mais qu’ils contribuent à masquer avec un égoïsme comparable à celui des riches du sommet qu’ils ne font qu’envier dans leur impuissance. Tous ceux qui confondent richesse avec confort et bonheur avec richesse, démontrent ainsi que le sort d’un milliard et demi de pauvres réels et profonds leur importe peu, comparé aux enjeux de leur propre lutte pour arracher à leurs riches ce qu’ils leur envient, avec une rapacité au moins égale à la leur. Mais le plus grave est qu’en dépit de leurs principes, ils méprisent ainsi ceux dont ils sont eux-mêmes le riches et se prétendent les défenseurs.
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