The Economist place « l’économie du partage » sur sa couverture

L’alliance des crises économiques, écologiques, sociales et du numérique ont favorisé la multiplication de services qui permettent aux internautes de consommer autrement. La notion de consommation collaborative émerge alors partout sous plusieurs formes. The Economist publie sur ce phénomène !

Par Octavia Tapsanji Publié le 25 mars 2013 à 0 h 30

L’alliance des crises économiques, écologiques, sociales et du numérique ont favorisé la multiplication de services qui permettent aux internautes de consommer autrement. La notion de consommation collaborative émerge alors partout  sous plusieurs formes. The Economist  publie sur ce phénomène !

©Michael Graham Richard

Sur la grande avenue...

Pendant des années, nous avons parlé de louer ou d'emprunter plutôt que de posséder/acheter. L'auto-partage, le vélo-partage, Airbnb (site web où l’on peut louer une chambre chez l’habitant ou même tout un appartement), des systèmes de produit-service, etc. Il y a tellement de choses que les gens possèdent, mais n’utilisent que rarement; combien d’outils électriques prennent la poussière dans un de coin sombre du garage ? Ne serait-il pas plus écologique et moins coûteux de simplement les emprunter ou les louer au besoin? Il existe des centaines d'exemples similaires. Heureusement, la technologie moderne a permis de rendre plus facile le partage afin d’optimiser l’utilisation des objets/affaires. Tout n'est pas encore parfait dans cette économie de partage naissante, car elle est encore trop récente et on essaye toujours de trouver la meilleure façon de faire. Mais c'est sans aucun doute un mouvement qui va croître dans l'avenir, alors soyez prêts à partager !

Louer ou acheter ?

The Economist écrit:

« POURQUOI payer plein pot pour quelque chose quand vous pouvez le louer à moindre coût depuis le web? C'est le principe derrière toute une gamme de services en ligne qui permettent aux gens de partager voitures, hébergements, vélos, appareils ménagers et autres articles, reliant propriétaires d'actifs sous-utilisés avec des personnes prêtes à payer pour les utiliser. Des dizaines d'entreprises telle que Airbnb (qui donne la possibilité aux gens de louer leurs chambres d'amis) ou RelayRides (qui permet de louer sa voiture) agissent comme des entremetteurs, en allouant les ressources là où sont les besoins, en prenant une petite rémunération en retour.

Ces systèmes de location peer-to-peer fournissent un revenu d'appoint bienvenu pour les propriétaires et peuvent être moins coûteux et plus commodes pour les emprunteurs. La location occasionnelle revient moins chère que d'acheter ou de passer par un loueur traditionnel, comme un hôtel ou une société de voitures de location. L'Internet rend moins coûteux et plus facile que jamais le jeu de l'offre et de la demande.  Avec les téléphones intelligents et leurs cartes de positionnement par satellite, vous pouvez trouver une chambre à louer ou une voiture à emprunter au plus près de vous. Les réseaux sociaux en ligne et les systèmes de recommandation aident à établir la confiance ; les systèmes de paiement sur Internet peuvent gérer les facturations. Tout cela permet à des millions de parfaits inconnus de louer des biens ou services des uns aux autres. Le résultat est connu sous les termes de «consommation collaborative», le «asset-light lifestyle», l '«économie concertée», «l'économie peer to peer», «économie de l'accès» ou «économie du partage ». »

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