Carnet de voyages

Cette année beaucoup de Français ont dû revoir leurs budgets vacances, certains même se sont résignés à ne pas s’éloigner de leurs lieux de vie. Nous n’avons pas échappé à cette tendance et nous avons regardé à la loupe nos frais et surtout plafonné les dépenses.

Par Octavia Tapsanji Modifié le 3 septembre 2013 à 10 h 23

Cette année beaucoup de Français ont dû revoir leurs budgets vacances, certains même se sont résignés à ne pas s’éloigner de leurs lieux de vie. Nous n’avons pas échappé à cette tendance et nous avons regardé à la loupe nos frais et surtout plafonné les dépenses.

©Tipkin

Pour ces vacances pas de co-voiturage car le véhicule était déjà complet : 7 places utilisées ! La location de la remorque devient obligatoire, le volume de bagages étant bien trop volumineux. La plupart des autres déplacements se feront à pied : marché (matin et soir) lieux de baignade, etc..

Rien de collaboratif là-dedans, juste de la mobilité durable, même si notre véhicule n’a pas été mis en location pour notre séjour (faisable mais complexe). Cette première semaine sans véhicule nous donna grande satisfaction.

Le temps de repos ne s’arrête pas là. Nous avions à cœur de partir camper quelques jours. Pourquoi le camping ? Et bien parce que cette expérience sous la toile nous tentait depuis longtemps et qu’elle nous permettrait sans doute d’alléger notre budget.

Je me mets donc en chasse de campings proches du lieu choisi, mes premiers résultats donnent une sacré désillusion : le camping c’est cher ! Je regarde tout de même d’un peu plus près, et là, douche froide : il faut réserver une semaine et c’est très compliqué à 7 ! Les prévisions de notre petit séjour de 2 nuits commençaient à devenir complexe. Je continue mes investigations sans grand espoir, tout le monde se cale plus ou moins sur la même ligne de conduite.

Bon assez perdu de temps avec l’ancien système, le « co » m’apportera peut-être une solution.

C’est parti : « La vie share » d’Anne-Sophie Novel n’est jamais loin de moi, je sais qu’il y a une section Tourisme.

Je passe la catégorie couchsurfing car nous sommes trop nombreux à devoir être logés, je ne m’attarde pas non plus sur l’échange de maisons et fait l’impasse (pour une fois) sur le logement chez l’habitant.

Il y a tout de même une découverte, celle du wwoofing. Je commence à regarder un peu plus en détail, le système est simple, en échange d’un travail dans une ferme ou une parcelle agricole on obtient le gîte et le couvert. Un abonnement permet de recevoir un livret répertoriant tous les wwoofers hébergeurs, le site vous donne tout de même un aperçu des membres avec un descriptifs de leurs lieux et leurs attentes de cette rencontre. Cela ne conviendra pas pour le séjour que nous avions déjà organisé, et je m’éloigne de ma formule camping et tente, mais je suis déjà intriguée, l’idée de découvrir une vie à la ferme est plus que séduisante, je note donc cette idée pour plus tard.

Enfin, je trouve Campe dans mon jardin, vite y a-t-il des membres sur l’Atlantique ?…Bingo ! Pas beaucoup, même un seul près du lieu que nous avions déjà choisi ! Après contact avec la personne, il n’y a pas de problèmes pour nous recevoir à la date indiquée, ni pour le nombre, ouf le ciel s’éclaircit.

Il nous reste à régler le problème des tentes, mais là facile, location d’une 3 places et d’une 4 places, voilà le tour est joué !

Satisfaite de la tournure des choses, mais avec tout de même une certaine inquiétude pour le terrain réservé, car en fait il se trouve un peu plus loin que l’adresse indiquée sur le site. Mais nous aménagerons nos déplacements pour ne pas être pénalisés par ces 7 km supplémentaires.

Inquiétude vite balayée, le terrain est super…très « aventurier » avec douche approximative, et sanitaire entouré d’arbres et de branchages, mais c’est aussi ce que nous recherchions : le coté évasion au milieu de la nature. Nous faisons la rencontre des campeurs présents, et je note que notre hôte est loin d’être dans le besoin : bateaux, voiliers et BMW derniers cris font parti de sa panoplie…

C’est aussi ça l’économie collaborative, cela touche toutes les catégories socio-culturelles. Elle permet de briser ses murs qui éloignent parfois certaines classes, de mélanger les genres et de permettre les rencontres. Pour ma part, elle nous a permis de passer un super moment d’évasion, de découvrir de nouvelles personnes et de nouveaux lieux, tout en répondant à l’objectif économique que nous nous étions fixés.

Vacances été 2013 validées !

Céline Laporte

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