La « Bank of America » promeut des environnements de travail plus écologiques

L’instinct compétitif de l’industrie bancaire britannique a été validé à chaque étape de l’histoire, depuis la création de l’un des principaux centres financiers du monde pour stimuler l’économie. Mais est-ce que ces « maîtres de l’univers » peuvent utiliser leur hargne pour améliorer durablement leur entreprise ?

Par Octavia Tapsanji Modifié le 4 octobre 2013 à 14 h 45

L'instinct compétitif de l'industrie bancaire britannique a été validé à chaque étape de l’histoire, depuis la création de l'un des principaux centres financiers du monde pour stimuler l'économie. Mais est-ce que ces « maîtres de l'univers » peuvent utiliser leur hargne pour améliorer durablement leur entreprise ?

©Alex Proimos

Un environnement de travail plus écologique

C'est certainement l'espoir de Kegan Lovely, responsable environnementale chez Bank of America Merrill Lynch, qui a lancé au mois de septembre un concours parmi ses filiales britanniques afin d’encourager le personnel à faire attention à sa consommation d'énergie ainsi qu’à réduire sa consommation de papier. La compétition verra 13 des divisions de l'entreprise classées en fonction de leur quantité d’impressions et si oui (ou non) les moniteurs sont éteints pendant la nuit. Afin de stimuler les employés à s’impliquer, des rapports seront rendus publics chaque semaine.

« Nous travaillons directement avec les parties intéressées pour que ce soit amusant » raconte Monsieur Lovely. « Nous allons avoir un tableau de bord à l'ancienne, avec les bons résultats en vert en haut et les mauvais résultats en rouge en bas - dans un environnement concurrentiel qui est stimulé par les classements, cela a un grand impact. »

Comme incitation supplémentaire, l'équipe gagnante recevra un chèque, à la fin de la compétition, à remettre à l'organisme environnemental de son choix.

Le concours est conçu comme un « tremplin » pour encourager d'autres initiatives de changement de comportements alors que le groupe travaille à réduire sa consommation de papier de 20% et ses émissions de carbone de 15% d'ici 2015.

Augmenter les investissements dans les technologies vertes

Cependant, Monsieur Lovely est bien conscient que le plus grand impact de la banque serait de réaliser son objectif d'investir 50 milliards de dollars dans les technologies et les projets verts au cours des prochaines 10 années.

« Nous avions un objectif annoncé en 2007 d'investir 20 milliards de dollars sur 10 ans et nous l’avons atteint à la fin de l'année dernière – avec plus de quatre ans d'avance. Maintenant, nous travaillons sur un nouvel objectif de 50 milliards de dollars pour nous stimuler encore davantage. »

Monsieur Lovely confirme que des travaux sont en cours dans tout le secteur pour mobiliser davantage les investissements verts. Un effort mondial a été entrepris pour assurer que les banquiers et les gestionnaires soient au courant des divers produits de placements verts proposés par l'entreprise, des travaux sont également en cours pour développer de nouvelles offres vertes et augmenter ses activités dans le marché émergent de la performance énergétique et le financement de l'efficacité énergétique.

« Nous reconnaissons le changement climatique comme un problème majeur et nous voulons être considéré comme un leader dans la lutte contre le changement climatique. Nous voyons le changement climatique comme une question d'affaires. Nous voulons faciliter la technologie qui fera la différence... Le défi qui nous attend est le déploiement de capitaux à grande échelle. »

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