Les couches sales ? On pourrait s’asseoir dessus

L’année prochaine, une usine de recyclage de couches et serviettes hygiéniques devrait voir le jour en Australie. Stérilisés, les déchets seront transformés en mobilier d’extérieur, papier, carton ou même litière pour animaux domestiques.

Par Pauline Hossin Modifié le 8 novembre 2013 à 14 h 39

Les couches sales d’aujourd’hui pourraient devenir les bancs publics de demain en Australie.

© User:Outrune

Un projet de recyclage novateur

L’année prochaine, une usine de recyclage de couches et serviettes hygiéniques devrait voir le jour en Australie. Stérilisés, les déchets seront transformés en mobilier d’extérieur, papier, carton ou même litière pour animaux domestiques.

« Nous recherchons des initiatives qui nous permettent d’avoir un impact environnemental nettement moins important, et c’est l’une des plus significatives que nous pouvons trouver », se réjouit Alain Moffroid, du groupe comptant le leader australien en collecte de déchets hygiéniques. « Si l’on pense à ce dont on part, et le fait qu’on le transforme en une ressource à valeur marchande… c’est absolument génial », s’exclame-t-il.

Une initiative économique et environnementale 

Plus de 450 000 tonnes de déchets hygiéniques finissent dans les décharges australiennes chaque année, produisant des émissions de carbone conséquentes. En outre, on estime à plus de 120 millions de dollars australiens ce que ces ressources pourraient rapporter chaque année dans le seul état de Nouvelle-Galles du Sud. La compagnie de recyclage Relivit propose d’y transformer 30 000 tonnes de déchets par an avec sa première usine de recyclage, avant d’étendre ses services à l’ensemble de l’Australie d’ici 2018.

« Nous pensons qu’au moins 95 pourcent de ce que nous [collectons] pourra être recyclé », précise le directeur de Relivit, Mark Dunn. « Nous gardons cela hors des décharges et l’on estime que nous diminuerons d’au moins de moitié le carbone qui est produit », ajoute-t-il. L’initiative de Relivit a séduit le service de protection de l’environnement de Nouvelle-Galles du Sud, qui se réjouit de voir l’allongement de la durée de vie de ces matières premières jetables.

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