Evo Morales contre la famille Windsor

Le président de la Bolivie, Evo Morales, a appelé à un autre monde “sans oligarchies et monarchies” avant d’assumer officiellement la présidence du Groupe des 77 pays en développement (G77).

Par Pauline Hossin Modifié le 22 janvier 2014 à 8 h 45

Le président de la Bolivie, Evo Morales, a appelé à un autre monde "sans oligarchies et monarchies" avant d'assumer officiellement la présidence du Groupe des 77 pays en développement (G77).

© Joel Alvarez

Le président de la Bolivie, Evo Morales, qui vient d’assumer la présidence du Groupe des 77 pays en développement (G77) aux Nations Unies, a appelé à un autre monde "sans oligarchies et monarchies" et a déclaré que le monde capitaliste est confronté à une crise sans précédent, alors que maintenant "est le temps du Sud ".

Le Groupe des 77 aux Nations unies est une coalition de pays en développement, conçue pour promouvoir les intérêts économiques collectifs de ses membres et créer une capacité de négociation accrue aux Nations unies. Le groupe, fondé en 1964, a grandi et compte aujourd’hui plus de 130 pays membres, représentant les deux tiers des États Membres Unies et environ 60 pour cent de la population mondiale.

La présidence du G77 et son agenda de travail

"Pour le peuple bolivien, le 8 janvier 2014 sera un jour historique et sans précédent parce que nous allons avoir la présidence du G77 de cette année", a déclaré Morales lors de la cérémonie, accompagné par le Secrétaire général Ban Ki-moon, et le Président de l'Assemblée générale, John Ashe.

Le président de la Bolivie a déclaré qu'il travaillera pendant les douze prochains mois dans le but de organiser le G77 en « ..un des principaux acteurs de changement dans ce moment historique » et a présenté ses objectifs pour sa présidence : « socialiser la richesse pour éliminer la pauvreté, atteindre les services universels de base et développer la démocratie. »

Enfin, en ce qui concerne la question du changement climatique, l'une des questions qui va dominer les discussions lors du sommet du G77 en juin, le président bolivien a reproché aux pays industrialisés de ne pas assumer leurs responsabilités.

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