Quelle est l’empreinte carbone de votre journal « pure player » ? – Infographie

Par GV Modifié le 4 avril 2014 à 7 h 59

On a dit « pure player », mais d’après la Commission générale de terminologie et de néologie, « pure player » doit être remplacé par un terme plus français. Il faut donc désormais parler de « journal tout en ligne ». D’accord, mais la question est toujours là : quelle est l’empreinte carbone de la consultation des sites web ?

© numerama.com

Les médias papiers et électroniques ont tous deux une empreinte sur l’environnement, et ce n’est pas vrai que celle du papier est plus simple à modéliser et mieux connue.

Média papier

Dans le cas d’un média papier,  l'empreinte carbone est liée à la production du papier, puis à la production, à l’impression et au transport du journal.

Pour ce qui concerne la production du papier, il existe pourtant une offre large de papiers responsables (100 % recyclé et FSC)  permettant de concilier exigences qualitatives et faible empreinte environnementale. Une offre large couvre l’ensemble des applications et répondant aux cahiers des charges les plus exigeants : valorisation de la ressource forestière, consommations réduites d’énergie et d’eau, économie circulaire et création d’emplois sur le territoire français.

L'empreinte carbone d’un média papier carbone ne dépend pas seulement des aspects techniques et de production, mais, elle dépend surtout de notre comportement comme consom’acteur. Car, la question clé est : est-ce que le journal, après son utilisation, est recyclé ou pas ?

Selon Ecofolio, l’éco-organisme chargé du financement de la collecte et du tri papier, les bénéfices du recyclage du papier pour l’environnement sont : 3 fois moins d’énergie, 3 fois moins d’eau et jusqu’à 30 % de CO2 de moins que la production de papier à base de bois.

Média numérique

En premier lieu, l'empreinte carbone de l’utilisation d’un média digital dépend d’un ensemble de facteurs, y compris le support (un ordinateur portable moderne utilise moins d’énergie électrique qu’un ordinateur de bureau).

Plus généralement, un média digital ne doit pas être considéré comme « neutre en carbone» simplement parce qu’il semble davantage dématérialisé. Effectuer une recherche en ligne, consulter des PDF, publier sur les réseaux sociaux, partager des photos, des musiques et des vidéos et toutes les autres utilisations d’Internet ont un réel impact qui est loin d’être négligeable puisqu’elles utilisent du matériel physique et de l’énergie électrique.

Selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), le bilan carbone d’une requête sur un moteur de recherche est estimé à 10 grammes de CO² par recherche. A l’échelle des 29 millions d’internautes français qui effectuent en moyenne 949 recherches par an, les émissions de gaz à effet de serre (GES) induites représenteraient 287 600 tonnes d’équivalent CO2.

Si on utilise une autre source et qu’on estime l’empreinte carbone à 0,02 gramme de CO² par recherche, on obtient les résultats suivants :

En conclusion. Comparer les impacts du média électronique et du papier ne pourra que difficilement déboucher sur des résultats comparables et exploitables. Le mieux, c’est un usage responsable des deux supports…et bonne lecture !

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