L’égalité parfaite entre les hommes et les femmes (sur les maladies non transmissibles)

Par GV Modifié le 26 juin 2014 à 7 h 01

Les maladies non transmissibles (les maladies cardiovasculaires, les cancers, l’asthme et le diabète) sont de loin la principale cause de décès dans le monde, représentant plus de 63% de la totalité des décès annuels. Ces maladies sont induites par des phénomènes tels que le vieillissement, l’urbanisation rapide et non planifiée et la mondialisation des modes de vie défavorables à la santé. Les hommes et les femmes, les enfants et  les personnes âgées sont tous vulnérables aux ces facteurs de risque.

Les quatre principaux types de maladies non transmissibles sont les maladies cardiovasculaires (accidents vasculaires cardiaques ou cérébraux), les cancers, les maladies respiratoires chroniques (comme la broncho-pneumopathie chronique obstructive ou l’asthme) et le diabète. D'aprés l'OMS (Organisation mondiale de la Santé), les maladies non transmissibles, ou MNT, sont de loin la principale cause de décès dans le monde, représentant plus de 63% de la totalité des décès annuels. Chaque année, 36 millions de décès sont imputés à ces maladies. Près de 80% d'entre eux surviennent dans les pays à revenu faible ou moyen. Les faits et les chiffres sur le MNT :

1. Au niveau mondial, les maladies non transmissibles touchent les hommes et les femmes de la même façon

Toutes les tranches d’âges et toutes les régions sont affectées par les MNT. On les associe souvent aux groupes plus âgés, mais les faits montrent que plus de 9 millions des décès attribués aux maladies non transmissibles surviennent avant l'âge de 60 ans. 90% de ces décès «prématurés» sont enregistrés dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.

2. Facteurs de risques

En nombre de décès imputables, le principal facteur de risque de MNT est l’hypertension artérielle (à laquelle on attribue 16,5% des décès dans le monde (1)), suivie du tabagisme (9%), de l’hyperglycémie (6%), de la sédentarité (6%) et du surpoids ou de l’obésité (5%). Le problème du surpoids chez les jeunes enfants croît le plus rapidement dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

3. Les maladies non transmissibles sont largement évitables

Il faut pour cela intervenir sur les facteurs de risque communs, à savoir:

  • le tabagisme;
  • une alimentation déséquilibrée;
  • l' usage nocif de l'alcool;
  • et la sédentarité.

Dans de nombreux pays, l’usage nocif de l’alcool, la mauvaise alimentation et les modes de vie défavorables à la santé concernent à la fois les groupes à revenus élevés et faibles. Toutefois, les premiers ont accès à des services et des produits qui les protègent des plus grands risques, alors que les seconds n’en ont pas les moyens.

4. Éliminer les principaux facteurs de risques est aussi un excellent investissement économique

Le traitement du diabète, du cancer, des maladies cardio-vasculaires et des affections respiratoires chroniques peut être long et donc extrêmement coûteux. Ces coûts peuvent contraindre les familles à des dépenses catastrophiques, au risque de les appauvrir. Les faits montrent que éliminer les principaux facteurs de risques permettrait de prévenir la plupart des MNT et  réduire les besoins en traitements plus coûteux.

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