L’évolution des smartphones cause des dégâts à l’environnement

Par La Redaction Modifié le 25 septembre 2017 à 21 h 00

Changer de smartphone à tout bout de champ est plus que courant, malheureusement les métaux présents dans ces appareils ont un impact de plus en plus important sur l'environnement.

Une étude effectuée par l'Agence française de l'environnement (Ademe) et l'ONG France Nature Environnement (FNE) a révélé que les smartphones sont à l'origine de conséquences environnementales en hausse, surtout à l'étape de la fabrication.

Sept milliards de smartphones ont été vendus dans le monde depuis 2007, et la sortie du premier iPhone. Les ventes sont en hausses constantes : 139 millions d’appareils vendus en 2008 alors qu'en 2013 plus d’un milliard  et près d’1,5 milliard en 2016. L'étude explique que les conséquences sont encore plus importantes lorsque la taille du téléphone augmente ou que la définition de l'appareil photo est plus performante.
On constate la présence d'une cinquantaine de métaux dans la composition d’un smartphone, soit deux fois plus que pour les portables de l'ancienne génération. Ces métaux sont en général difficilement recyclables car constitués d'alliages.

Des alliages qui posent problème

Ce sont ces alliages et leur extraction qui posent problème dans les pays concernés, remarquent les deux associations. En Chine par exemple, le néodyme cause des pollutions alors qu'en République démocratique du Congo, l'exploitation du tantale est à l'origine de conflits armés.

En France, un portable est changé tous les deux ans en moyenne. Et dans 88% des cas de renouvellement de téléphone, ils sont encore en état d'usage. L'enquête souligne que des facteurs sociaux et psychologiques sont à l'origine de ces renouvellements. De plus, ces appareils ne sont pas fabriqués dans l'idée de durer dans le temps : pièces de rechange indisponibles, batteries collées ou soudées, etc.
Malgré tout il est possible de limiter l'impact sur l'environnement, en donnant une seconde vie à son mobile. Erwann Fangeat, ingénieur à l'Ademe explique qu'uniquement 15% des téléphones en fin d'usage sont collectés. Alors plutôt que de le laisser trainer dans un tiroir, il est possible de le revendre, de le donner à un particulier ou encore à des ressourceries ou recycleries ou même en magasin afin de le reconditionner ou le recycler selon son état.

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