Sur les champs le fumier, pas dans la mer !

La Baltique est l’une des mers les plus polluées au monde. Pour tenter de résoudre ce problème, les pays limitrophes se sont réunis lors du Sommet d’Action international sur la Mer Baltique.

Par GVadmin Publié le 23 février 2010 à 15 h 37

Après des années de fertilisation intensive en Scandinavie et dans les États baltes, la Baltique est l’une des mers les plus polluées au monde. Pour tenter de résoudre ce problème, les pays limitrophes se sont réunis lors du Sommet d’Action international sur la Mer Baltique, le 10 février dernier.

tas de fumier

© SYLVIE FOURGEOT

La Finlande, qui participait à ce sommet, s’est engagée à prendre des mesures radicales pour empêcher que l’azote et le phosphore contenus dans les fertilisants ne se déversent dans la mer, entraînant la dégradation du milieu aquatique.

Plusieurs approches résolument vertes ont été privilégiées lors de ce sommet. Leur  orientation commune : partir de l’agriculture biologique qui privilégie les « circuits fermés » (en d’autres termes, rien de ce qui est produit n’est perdu). Une méthode qui a fait ses preuves au Danemark a retenu l’attention des autorités chargées de la protection des eaux finlandaises avec leur programme baptisé « TEHO ».

L’idée ? Séparer la matière liquide du fumier, afin de limiter les écoulements, tout en restant parcimonieux dans l’usage des fumures naturelles. Comme cela se fait dans le milieu bio, les excédents pourraient bénéficier à d’autres exploitations. Autre voie très prisée en Finlande chez ces mêmes agriculteurs, le mélange du fumier à la tourbe, ce qui permet à la fois de neutraliser l’odeur et de retenir les nutriments indispensables aux cultures.

Mais le temps presse et des solutions radicales s’imposent. La multiplication des zones de protection, dans lesquelles viennent se déverser l’azote et le phosphate du fumier provenant de champs en pente, serait une réponse à l’urgence de la situation. Enfin, autre piste, qui permettrait en outre de ralentir l’érosion, le recours aux plantes fixatrices d’azote, que l’on peut semer entre les récoltes et qui stockent les nutriments.

Des solutions qui permettent à la Finlande de s’illustrer comme pionnière et dont les pays du sud pourront certainement s’inspirer...

www.yle.fi

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