le Pacifique doit repenser sa vision de la nourriture

Nous sommes ce que nous mangeons. Cette pensée a été le fil rouge du Sommet de l’Alimentation des pays du Pacifique, pour trouver les solutions aux problèmes de santé, voire économiques, qui se profilent en Océanie.

Par GVadmin Publié le 4 mai 2010 à 17 h 11

Nous sommes ce que nous mangeons. Cette pensée a été le fil rouge du Sommet de l’Alimentation des pays du Pacifique, pour trouver les solutions aux problèmes de santé, voire économiques, qui se profilent en Océanie.

Chocolats Crackles. Spécialité australienne et néo-zélandaise.

Tout humain est impliqué dans la chaîne de l’alimentation, du fermier ou pêcheur au consommateur, mais personne n’en a l’entier contrôle, c’est pourquoi tous doivent s’entendre pour assurer à chacun un accès à une alimentation saine, sans danger et de bonne qualité.

Le Sommet de l’alimentation du 21 au 23 Avril au Vanuatu a rassemblé des leaders de gouvernements, media ou autres venus de toute l’Océanie pour réfléchir à l’amélioration de la sécurité alimentaire.

Cette question, cruciale pour le développement sanitaire en Océanie, a été abordée sous tous ses angles, envisageant les problèmes de surpoids et autres maladies, mais aussi les questions économiques de hausse des prix ou d’importation.

Dr Shin Young-soo, Directeur régional de la région Pacifique pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a exposé diverses preuves de maladies non-transmissibles liées à l’alimentation, avec par exemple 75% d’obésité aux Samoas Américaines.

Les participants au Sommet nourrissent l’espoir que les gouvernements s’engagent immédiatement aux niveaux national et régional, essentiellement dans les domaines de l’agriculture, de la pêche, du commerce et du transport.

L’Océanie compte grandement sur l’importation pour garantir une alimentation saine et variée mais la hausse des prix en 2008 a montré les dangers de cette solution sur le long terme, rendant les pays du Pacifique bien trop vulnérables. Les efforts dans la sécurité alimentaire doivent donc chercher à parer au manque de nourriture saine locale et à la mauvaise qualité de certaines des denrées importées.

Persuadé de l’intérêt d’une réponse collective, le Secrétariat du Forum des Iles Pacifiques encourage l’application d’un Plan du Pacifique, avec une forte collaboration régionale pour défendre les valeurs et principes décidés lors du Sommet.

Une autre question entre en jeu dans la sécurité alimentaire : celle de la terre, sa propriété, son accès et son utilisation, comme le rappelle le Secrétariat pour la Communauté Pacifique. L’urbanisation, l’érosion de la culture familiale traditionnelle et la population croissante augmentent la difficulté pour les exploitations agricoles de répondre aux besoins en nourriture.

Le Pacifique ne peut tout simplement pas se permettre ce genre de problème. L’insécurité alimentaire ne mène qu’au sous-développement et à la pauvreté. Ainsi que l’a conclu Son Excellence Serge Vohor, Premier Ministre intérimaire du Vanuatu, « les îles en bonne santé sont celles qui ont acquis une sécurité alimentaire, et nous devons chercher à renouveler notre engagement dans cette voie ».

solomontimes.com

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