découverte de la plus grande réserve d'eau douce

Les géologues brésiliens n’ont aucun doute sur la découverte d’une réserve d’eau douce exceptionnelle : ‘Les indices sont suffisants pour affirmer qu’il s’agit du plus grand aquifère du monde’, dit Milton Matta, géologue de l’UFPA.

Par GVadmin Publié le 11 mai 2010 à 9 h 32

Les géologues brésiliens n'ont aucun doute sur la découverte d'une réserve d'eau douce exceptionnelle : "Les indices sont suffisants pour affirmer qu'il s'agit du plus grand aquifère du monde", dit Milton Matta, géologue de l'UFPA.

Le flux du fleuve Amazone est de 200 000 m3/seconde. © Istvan Kacso

Il s'agirait aujourd'hui seulement de convaincre toute la chaîne scientifique de cette découverte. Cette réserve d'eau douce souterraine, baptisée Alter do Chão, se situe dans le nord du pays et possèderait un réservoir de 86 000 km3 d'eau douce, capable de subvenir aux besoins de la population mondiale pendant 100 ans !

Les spécialistes ne sont pas étonnés de sa taille vu qu'elle se situe sous le bassin hydrographique d'Amazonas / Solimões, le plus grand au monde. Ce bassin fournit déjà 40% de l'eau potable de la ville de Manaus, et 100% des villes d'Amazonie.

A ce jour, la plus grande réserve connue au Brésil était celle de l'aquifère Guarani, qui couvre aussi une partie de l'Argentine, de l'Uruguay et du Paraguay, ce qui complique son exploitation. Elle fournit néanmoins 30% de l'eau de São Paulo. Cependant, l'intense activité argicole dans la région génère une forte pollution des sols (métaux lourds, fluor et insecticides) qui contamine l'eau du bassin Guarani.

Au contraire, le nouvel Aquifère amazonien possède une eau très propre, la région étant peu exploitée et ses roches sablonneuses permettant un excellent filtrage de l'eau de pluie, source de recharge du bassin

Même si cette découverte prouve encore la grande richesse du Brésil en ressources naturelles, certains spécialistes alertent déjà sur la prudence à adopter quant à l'exploitation de la réserve.

En effet, le renouvellement de cette eau douce souterraine est plutôt lent et, à long terme, l'exploitation de l'eau des fleuves reste plus intéressante, par leur capacité à recréer rapidement des réserves : le flux du fleuve Amazone par exemple est de 200 000 m3/seconde.

g1.globo.com

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