comment brûler la cocaïne de manière plus écologique ?

Alors que les prises de stupéfiants effectuées par les autorités ne cessent d’augmenter, les méthodes employées pour leur destruction sont remises en question. L’incinération à l’air libre génère en effet des gaz et des fumées toxiques, c’est pourquoi les autorités envisagent …

Par GVadmin Publié le 2 juillet 2010 à 9 h 33

Alors que les prises de stupéfiants effectuées par les autorités ne cessent d’augmenter, les méthodes employées pour leur destruction sont remises en question. L’incinération à l’air libre génère en effet des gaz et des fumées toxiques, c’est pourquoi les autorités envisagent l’acquisition d’incinérateurs spécifiques.

Au cours de l’année 2009, la police a établi un nouveau record en saisissant plus de 54 tonnes de drogue, principalement de la cocaïne en provenance de pays producteurs ou distributeurs comme le Pérou, la Colombie ou le Mexique. Ces stupéfiants transitent par le Panamá mais sont généralement destinés à approvisionner le marché d’Amérique du Nord.

Avant d’être brûlée, la drogue est stockée dans les entrepôts de la DIJ (la Direction d’Investigation Judiciaire). Puis, elle est envoyée vers la décharge publique de Cerro Patacón, une commune proche du canal de Panamá. Il s’agit de l’unique site habilité pour l’incinération des drogues saisies. La combustion de la cocaïne dégageant des fumées extrêmement toxiques, le personnel chargé de sa destruction porte des masques afin de se protéger des effets psychotropes des émanations.

À ces fumées, viennent s’ajouter les rejets générés par les hydrocarbures utilisés pour brûler la drogue. Or, la décharge de Cerro Patacón est entourée de nombreux quartiers résidentiels, dont les habitants font périodiquement les frais de cette pollution.

En effet, afin de ne pas stocker des quantités de stupéfiants trop importantes, les prises sont incinérées le plus régulièrement possible. Les 12 tonnes de drogue saisies jusqu’à présent au cours de l’année 2010 ont déjà donné lieu à 3 incinérations ces derniers mois.

Javier Carrillo, le chef de la DIJ de la police nationale (PN) a indiqué que ses services allaient s’équiper de 3 incinérateurs afin de mettre un terme à cette situation.

Pour tenter de limiter le trafic de drogue, le gouvernement a mis en place des bases aéronavales dans l’Atlantique et le Pacifique, où ont eu lieu les prises les plus importantes cette année. Mais la situation géographique du Panamá fait de ce petit pays un point de passage obligé pour les narco-trafiquants, et malgré les efforts entrepris, rien ne laisse présager une diminution des prises et des destructions de cocaïne sur le territoire national.

Panamá América

1 commentaire on «comment brûler la cocaïne de manière plus écologique ?»

  • Hola,
    Interesante, yo cotizaciуn en mi sitio mбs tarde.

    BernieR

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