La popularisation de ces bus à hydrogène non-polluants ne sera cependant effective que dans les décennies à venir, affirment les spécialistes.
Les bus à hydrogène arrivent à São Paulo et Rio !
Par GVadmin
Modifié le 19 juin 2013 à 17 h 31
La popularisation de ces bus à hydrogène non-polluants ne sera cependant effective que dans les décennies à venir, affirment les spécialistes.
- Moteur à hydrogène
La coupe du monde de 2014 et les Jeux Olympiques de 2016 bénéficieront de transport en bus à hydrogène dont la grande prouesse réside dans le fait de ne rejeter que des vapeurs d'eau.
A Rio, le premier bus sera testé dans la Cité Universitaire avant d'intégrer une ligne de desserte conventionnelle en ville.
A São Paulo, le bus est en test sur certains trajets de la zone sud. Pour le moment sans passagers à bord mais dans 3 mois il est prévu de les accueillir. Il aura néanmoins fallu attendre 10 ans entre le début du projet et les premières circulations.
Le Brésil est le 5ème pays à utiliser ce mode de transport après les États-Unis, la Chine, l'Allemagne et le Canada.
Les fabricants sont prêts techniquement mais le coût est encore élevé et ne diminuera qu'avec une production à grande échelle qui prendra au moins une décennie.
L'hydrogène peut être produit à partir de différentes sources, pas toujours propres. Au Brésil, par exemple, il est souvent produit à partir du gaz naturel qui est un combustible fossile. Son bilan sur l'environnement n'est donc pas neutre. Mais on peut aussi en fabriquer à partir d'énergies plus propres comme l'hydro-électricité, les éoliennes, le solaire, la biomasse ou l'éthanol.
Pour éviter l'émission de polluants et de gaz à effet de serre de l'hydrogène produit par des sources fossiles, il faudrait isoler le carbone et l'enterrer sous terre ou au fond des océans. Il existe des méthodes pour cela, cependant, un des grands défis est de garantir que les gaz stockés ne puissent pas s'échapper dans l'atmosphère.