une maison à basse énergie à suivre sur le net

Un couple néo-zélandais a décidé de partager via son site internet la préparation d’un projet de maison respectueuse de son environnement et de ses occupants.

Par GVadmin Publié le 16 août 2010 à 9 h 34

Un couple néo-zélandais a décidé de partager via son site internet la préparation d’un projet de maison respectueuse de son environnement et de ses occupants.

Concept de maison 'Zéro énergie' imaginé par Shay Brazier et Jo Woods © solarcentury.com

En 2007, Shay Brazier et Jo Woods, couple londonien travaillant dans l’énergie solaire, ont choisi la Nouvelle-Zélande pour construire la maison de leurs rêves, pensée entièrement pour le développement durable.

L’aspect financier n’a pas été l’élément clé de leur projet, ils ont préféré privilégier la santé des occupants et de la planète, sans entrer dans les clichés des New-Ages vêtus de chanvre et vivant dans une cabane. Pour Jo, la Nouvelle-Zélande a bien quinze ans de retard dans le domaine par rapport au Royaume-Uni, ce qui a motivé le couple à impliquer plusieurs architectes et de longues heures de recherche sur les matériaux à utiliser et les finitions pour réellement partir de zéro .

On peut suivre leur cheminement en consultant leur site internet www.zeroenergyhouse.co.nz, où ils partagent leurs idées et expliquent les techniques pour faire d’un tel projet une réussite. Les standards de base en Nouvelle-Zélande sont inférieurs à ceux du Royaume-Uni et même si on note une nette amélioration ces deux dernières années, en les suivant à la lettre et en visant les moindres coûts, le risque est de niveler le marché de l’immobilier par le bas.

Ce projet de maison 'Zéro énergie' équilibre par ailleurs l’investissement en assurant des dépenses de maintenance et de vie quotidienne minimales (chauffage, électricité, gestion des déchets, etc.).

Après avoir trouvé le site idéalement orienté et plat, à proximité de transports en commun (deux ans de recherche), le couple doit aussi tenir compte des négociations avec le conseil municipal qui n’est pas encore habitué à ces requêtes modelées sur les besoins du développement durable. Les recherches menées pour accorder le permis à Jo et Shay créent des coûts supplémentaires durs à avaler. Shay est un expert en énergie photovoltaïque et souhaite en développer l’utilisation dans sa maison, mais la Nouvelle-Zélande n’est pas encore bien aux faits de cette technologie, qui peut pourtant fournir jusqu’à 1 000 watts d’énergie gratuite par journée ensoleillée.

De plus, comme il n’existe pas encore de système d’évaluation de l’efficacité environnementale des matériaux en Nouvelle-Zélande, le couple doit apporter lui-même tous les éléments. A cela s’ajoute la recherche de matériaux locaux auxquels les constructeurs sont familiers pour éviter tout import et problème d’utilisation pour la construction.

Le site internet permet de recevoir des avis extérieurs et de faire le point régulièrement sur les travaux, quand ils commenceront, fin 2010. Une fois la maison finie, le site servira à donner un suivi de son utilisation et son efficacité, particulièrement sur le maintien de la température.

Dans le jardin, le couple prévoit un potager et une ferme à vers, ainsi qu’une micro-ruche. Toute cette planification minutieuse fera au final baisser les coûts et évitera les dépenses imprévues. Le bon sens, les nouvelles technologies et les vues sur le long terme semblent des choix évidents mais cela reste un défi quand la priorité est le gain rapide plus que la santé et la fonctionnalité.

Our Homes Our Gardens TODAY

Pour suivre l’évolution du projet : www.zeroenergyhouse.co.nz

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